Vous l'aviez vu dès la première saison de Ninja Warrior, Jean Tezenas n'a rien lâché et est devenu le gagnant de Ninja Warrior 2019. "Je suis pas quelqu'un qui lâche l'affaire" a-t-il d'ailleurs commenté à PRBK à propos de ses multiples participations au programme. Il est officiellement le premier vainqueur de la version française de l'émission. Ce vendredi 2 août 2019 sur TF1, il a réussi l'impensable devant Denis Brogniart, Christophe Beaugrand et Iris Mittenaere.
Alors, qu'est-ce que ça fait d'être le premier gagnant ? "C'est assez marrant je ne réalise pas du tout en fait" nous a-t-il avoué, "Ce qui a beaucoup de valeur à mes yeux c'est d'être le premier en France mais aussi d'être le septième au monde". Comment s'est-il senti au soir de sa victoire ? "J'avais le cerveau en bouillie", "j'avais vécu tellement de stress" a-t-il expliqué, "c'était tellement dur mentalement parce que j'ai passé une heure à attendre, à regarder les autres qui essayaient de me battre".
L'alpiniste a ensuite révélé les deux obstacles qu'il a trouvé les plus compliqués sur le parcours de Ninja Warrior cette année. "Mentalement la corde, il n'y a pas à hésiter" a-t-il assuré, mais "techniquement, il y a un obstacle qui m'a fait peur, ce sont le deux horloges, là où il faut sauter d'une horloge et claquer les deux barres pour faire un tour", "ça donnait pas confiance".
Le candidat du Montcel remporte ainsi les 100.000 euros de gains. Mais que va-t-il faire de cette grosse somme d'argent ? "Je vais m'acheter un appart" nous a-t-il indiqué, "Je suis quelqu'un de très raisonnable pour les choses importantes" a ajouté l'aventurier au grand coeur qui veut aussi faire un don à une association. "J'ai fait partie moi-même de plusieurs assos pendant plusieurs années" a-t-il raconté, là "j'ai cette opportunité de pouvoir donner". Il fera un don, voire plusieurs, à des causes qui lui tiennent à coeur, à savoir "la jeunesse, la nature et l'écologie".
Côté sport, Jean Tezenas a confié : "Je ne me suis pas entraîné spécifiquement parce que je fais déjà énormément de sport pour le plaisir". Certes, "je fais beaucoup d'escalade, je m'explose les bras, je vais en montagne et je fais du trek" mais par contre, aucun entraînement pour les obstacles ou même la corde.
"Je ne m'étais presque jamais entraîné à la corde" a-t-il en effet déclaré, "J'avais fait trois fois comme ça" parce que "j'y croyais pas, je me disais : 'Ça ne sert à rien que je m'entraîne, de toute façon j'irai jamais'. Et puis c'est pas drôle de s'entraîner à la corde et moi j'aime bien faire les choses parce que c'est drôle". Sauf qu'au final, il a non seulement réussi à aller jusqu'à la corde mais aussi à la monter sur 23 mètres de hauteur dans la mythique tour des héros.
L'un des concurrents qu'il redoutait le plus lors de la finale ? "Nico est parti comme une flèche, je me suis dit c'est perdu. Et finalement il explose en l'air, qu'il ne puisse plus avancer parce qu'il n'avait plus rien". Quant à la fatigue et au stress suite au tournage, ça l'a épuisé : "J'ai mis deux semaines à m'en remettre de Ninja Warrior" (rires).
Concernant ses potes rencontrés dans Ninja Warrior, le champion est resté en contact avec plusieurs d'entre eux. "On s'envoie des messages pendant la diffusion, on en rigole" a-t-il dévoilé, avant de préciser : "J'avais beaucoup accroché avec Mehdi, même si on a pas trop de contact hors du tournage, j'avais passé de très bons moments avec lui. (...) Laura Mété c'est devenue une très très bonne pote. (...) Tout comme Nico Mathieux et son pote Léo".
D'ailleurs, il a initié Nico à la montagne. Depuis, son ami a lancé sa chaîne YouTube et ils ont monté un projet ensemble juste après la finale de Ninja Warrior : "On est allé faire la traversée des plus grands glaciers d'Europe en autonomie" avec "des journées de 15 heures. (...) On était très peu organisés, à la fin on n'avait plus rien à manger". La vidéo sera postée aujourd'hui ou lundi.
En dehors de YouTube, va-t-on pouvoir suivre Jean Tezenas dans une autre aventure ? Peut-être dans Koh Lanta ou Pékin Express. Si un jour l'une de ces deux productions l'approchent, il ne dirait pas non : "Je ne sais pas si c'est possible mais pourquoi pas", "quand on me propose un truc qui a l'air sympa j'ai du mal à dire non".
Propos recueillis par Marie Piat. Contenu exclusif. Ne pas reproduire sans citer PureBreak.com.