Le dopage dans le milieu du cyclisme c'est un peu comme les rehab' dans la vie de Lindsay Lohan, on ne s'en étonne plus. Après Lance Armstrong, qui a enfin avoué avoir succombé au "cocktail EPO + transfusions + testostérone" et Jan Ullrich, vainqueur du Tour de France 1997, lui aussi dopé, c'est au tour de Laurent Jalabert de faire l'objet de soupçon de dopage. Une info qui peine à nous faire sourciller.
Les temps sont durs pour les ex-vedettes du cyclisme. Depuis l'interview-confession de Lance Armstrong à Oprah Winfrey, les soupçons de dopage à l'encontre du cyclisme ne font que grandir. D'après L'Equipe, Laurent Jalabert était lui aussi dopé à l'EPO sur le Tour de France 1998. Un échantillon d'urine prélevé sur le champion français à l'issue de la 11e étape de ce Tour, s'est révélé positif, assure le quotidien. Interrogé par RTL, l'ex-cycliste désormais reconverti en commentateur du Tour, s'est défendu d'une bien étrange façon.
Les fans de cyclisme de la première heure apprennent au fur et à mesure que leur Père Noël n'existe pas. Et ce n'est pas l'explication du "Panda" qui risque de les rassurer. "Je ne peux pas dire que ce soit faux, je ne peux pas dire que ce soit vrai" s'est-il étrangement défendu sur France Télévisions. "J'ai toujours fait confiance aux gens qui m'entouraient", a-t-il expliqué à RTL avant d'ajouter : "Je n'avais aucune raison de penser qu'il fallait être méfiant et que je pouvais être trompé. Nous étions soignés, c'est vrai, il était très difficile ou impossible de savoir quels étaient les médicaments qu'on pouvait nous administrer parfois". S'il a été dopé, c'est donc "à l'insu de son plein gré", comme dirait une autre ex-star du cyclisme.
Cet été, Laurent Jalabert était attendu comme consultant sur France Télévisions mais aussi sur RTL, une activité qu'il vient de décider de laisser tomber : "Afin de pouvoir préparer une défense sereine le moment venu, j'ai décidé en toute liberté de suspendre dès aujourd'hui mes collaborations en tant que consultant auprès des différents médias" explique-t-il dans un communiqué.
Voilà qui ne devrait en rien arranger la mauvaise image dont jouit l'univers du cyclisme, à quelques jours du top départ du Tour 2013, qui sera lancé samedi 29 juin.