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Le Grand Journal : prison ferme pour le tireur de Cannes
Publié le 25 juin 2013 à 10:30
Par Charlène Salomé
Le 17 mai dernier, un homme tirait des coups de feu dans la foule amassée devant le plateau du Grand Journal présenté par Michel Denisot et délocalisé à Cannes pour le Festival. Au terme de son procès qui se tenait le lundi 24 juin, le tireur de 43 ans a écopé de 18 mois de prison ferme.
Le tireur du Grand Journal de Cannes a été condamné à dix-huit mois de prison ferme Le tireur du Grand Journal de Cannes a été condamné à dix-huit mois de prison ferme© Abaca
Le tireur du Grand Journal de Cannes a été jugé responsable de ses actes
Le 17 mai dernier, Stéphane Croce a tiré deux coups de feu en l'air sur le plateau du Grand Journal de Cannes
Panique sur le plateau du Grand Journal le vendredi 17 mai
Le tireur voulait faire passer un message
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Panique le 17 mai dernier sur le plateau du Grand Journal. Délocalisés à Cannes, le temps du Festival, Michel Denisot et toute son équipe doivent faire face en pleine émission à un tireur isolé. Des coups de feu sont lancés dans le public. Le show est immédiatement interrompu avant de reprendre une demi-heure plus tard. Aucun blessé n'est à constater. L'homme, un ermite de 43, ans est alors arrêté. Son procès se tenait lundi 24 juin.

18 mois de prison ferme

L'homme qui avait semé la panique sur le plateau du Grand Journal, bientôt sans Denisot, en direct de Cannes a été condamné à dix-huit mois de prison par le tribunal de Grasse (Alpes-Maritimes). Il avait tiré deux coups de feu en l'air et portait sur lui une grenade factice et un couteau. Il a été jugé responsable de ses actes, rapporte Métro. "Nous n'avons pas affaire à un gentil illuminé, il a utilisé la terreur et la violence pour imposer ses idées politiques, ce qui est la définition même d'un acte de terrorisme" a martelé la procureure Gwenaëlle Ledoigt allant au-delà des réquisitions du ministère public qui demandait dix-huit mois de prison dont un ferme.

Revendications... et soucoupes volantes

Stéphane Croce, le tireur, s'est défendu en parlant d'un "cri de colère". "J'avais un message à faire passer" expliquait-il au lendemain de son geste. Il voulait avoir "la parole", "je vous voulais choquer" a-t-il lancé. "Mon geste c'est l'histoire d'une vie" contre "politiciens qui nous mentent, mafia en col blanc, justice qui pratique l'iniquité" explique-t-il avant de parler de soucoupes volantes... et d'anges. Personne ne comprend vraiment le message dans la salle d'audience. Lexpertise pyschiatrique a jugé l'homme "responsable de ses actes" mais avec une "personnalité bordeline".

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