Face à un relâchement des mesures sanitaires, que ça soit au niveau du port du masque ou des rassemblements (plus de 10 000 personnes étaient présentes à une rave party en Lozère le week-end dernier), le gouvernement a décidé d'agir et de serrer la vis. C'est lors d'une visite de l'unité Covid-19 au CHU de Montpellier que le Premier ministre Jean Castex a annoncé plusieurs mesures visant à lutter contre la propagation du coronavirus. Alors qu'ils devaient être à nouveau autorisés à partir du 15 août, les rassemblements de plus de 5000 personnes resteront interdits, et ce jusqu'au 30 octobre. "Des dérogations préfectorales resteront possibles, après vérification de l'application des consignes sanitaires", a-t-il précisé.
Ce n'est pas tout : il a également fait part de sa volonté "d'améliorer l'accès aux tests notamment pour les personnes présentant des symptômes de la maladie et pour les populations à risque" et d'étendre "le plus possible l'obligation du port du masque dans les espaces publics". Il souhaite d'ailleurs renforcer les contrôles "sur le respect de l'ensemble des règles destinées à prévenir la propagation du virus" comme le port du masque, désormais obligatoire dans les lieux publics clos et en extérieur dans de plus en plus de villes.
Des mesures qu'il justifie par une augmentation des cas ces derniers jours : "En France, la situation liée à l'épidémie de Covid-19 s'est dégradée ces derniers jours. Depuis deux semaines, la situation épidémiologique évolue dans le mauvais sens. Le nombre des hospitalisations et d'admission en service de réanimation repartent à la hausse. 25 nouveaux clusters sont identifiés chaque jour, contre environ 5 par jour il y a trois semaines. Tout cela est préoccupant". Espérons que ces mesures suffisent et qu'on n'en vienne pas au 4e scénario envisagé par l'exécutif, à savoir le reconfinement généralisé...