Le 16 décembre dernier, Maëva Coucke était sacrée Miss France. Mais à peine était-elle élue qu'elle a déclenché une polémique en évoquant la "crinière de lionne" d'Alicia Aylies, sa prédécesseur. Une comparaison qui n'a pas plu à Gilles Verdez, qui a carrément demandé sur Twitter au CSA de lui "retirer sa couronne". Sur le plateau de TPMP, le chroniqueur qualifiait ces propos d'"inadmissibles" : "Comme par hasard, la blonde, la brune et une Miss à 'la crinière de lionne'. Donc la femme noire, c'est un animal. Ça nous ramène à l'époque de la colonisation où toutes les femmes étaient caractérisées comme ça. Donc c'est du racisme ordinaire."
Deux mois plus tard, Maëva Coucke était invitée sur le plateau de TPMP ce jeudi 8 février 2018. Selon Cyril Hanouna, elle souhaitait que Gilles Verdez ne soit pas dans l'émission pour sa venue. "C'était sa condition sine qua non pour qu'elle vienne sur le plateau". Alors que les chroniqueurs se solidarisaient de leur collègue et refusait qu'il quitte le plateau, Miss France a débarqué pour mettre les choses au clair : "Ce n'est pas moi qui ai fait la demande pour que Monsieur Verdez ne soit pas là ce soir, c'est l'organisation Miss France qui est bienveillante à mon égard", avoue-t-elle.
Visiblement remontée, elle ajoute "Depuis tout à l'heure, j'entends qu'on me juge. Moi je ne vous juge pas mais sachez que c'est l'organisation Miss France qui l'a demandé". Maëva a ensuite précisé que ça ne la dérangeait pas que Gilles Verdez soit là, bien au contraire puisqu'ils ont pu s'expliquer de visu. "J'ai des jugements qui sont parfois durs avec des choses qui me tiennent à coeur.", a-t-il reconnu, avouant ensuite "Je suis très content que vous soyez là. Je trouve formidable de discuter. [...] Quelque soit mon opinion, vous êtes magnifique et je vous souhaite un futur radieux en Miss France et dans votre vie d'après."