Deux ans après "Commando", Niska revient avec un troisième album explosif intitulé "Mr Sal". Une machines à tubes déjà validée à 100% par les fans du rappeur. "C'est unanime, ils n'ont pas été déçus. Mission accomplie", confie-t-il à PRBK avant de préciser : "Avec 'Mr Sal', j'ai voulu encore plus me rapprocher de mon public de base. J'ai essayé de rendre le truc un peu plus street, mais sans que ça agresse quand on l'écoute." Pari réussi !
Niska a aussi envoyé du lourd avec ses feats avec Booba ("Médicament"), Koba LaD ("Tous les couler"), Heuss L'enfoiré ("Moula"), Ninho ("Méchant") et Skaodi ("Manu le coq") : "Les feats je les ai faits en dernier. C'était pour tester dans la conception de l'album avec les proches. Mis à part Heuss L'enfoiré que je ne connaissais pas avant l'album (ils se rencontrés sur Instagram, ndlr), je connaissais bien les autres. Limite, j'ai envie de te dire que c'est pas des feats (...) C'est une continuité. C'est pas fini, y en aura d'autres", nous explique l'artiste originaire d'Evry.
Dans son album "Mr Sal", porté par les sons "Médicament", "Du lundi au lundi" et "La zone est minée", Niska semble avoir eu besoin de régler ses comptes : "J'avais des choses à dire, un peu plus que dans les albums précédents. Pour pouvoir clamer des choses, il faut déjà avoir confiance en soi. Quand tu sors d'un diamant, t'as plus confiance en toi. J'ai l'impression d'être plus écouté, c'était donc le moment de parler."
Malgré son incroyable carrière, le pote de Koba LaD n'est pas fan du show-business : "C'est fake. J'aime pas ce qui est fake. Le premier son de mon album s'appelle 'Vrai', tu vois ce que je veux dire ? L'hypocrisie, les bonjours genre je t'aime bien et deux minutes après, je crache sur toi, les trucs comme ça, c'est pas mon mood. J'y suis malgré moi. J'ai pas le choix, c'est le travail. Je kiffe ma carrière."
La célébrité a donc des inconvénients et parmi eux, il y a bien sûr les haineux à qui Niska fait un petit clin d'oeil dans "La zone est minée", mais comment gère-t-il les critiques ? "Soit j'ignore ou soit, quand c'est ridicule, ça me fait rire, quand c'est de la haine pure et dure et qu'il n'y aucune logique", avoue l'interprète de "Medellin" à PRBK.
Propos recueillis par Lola Maroni. Contenu exclusif. Ne pas reproduire sans citer PureBreak.com.