C'est ce samedi 12 janvier 2019 que Bilal Hassani défendra sa place avec son titre "Roi" sur la scène de Destination Eurovision, aux côtés des 8 autres chanteurs souhaitant représenter la France à l'Eurovision à Tel Aviv au mois de mai prochain. A cette occasion, l'ancien candidat de The Voice Kids 2 était l'invité de Yann Barthès sur le plateau de Quotidien ce jeudi 10 janvier 2019. L'occasion pour lui de parler de cet événement majeur, mais aussi des critiques qu'ils reçoit constamment.
"On peut dire que je suis un petit peu différent. Je n'aime pas utiliser ce mot, c'est juste que j'ai mon identité. On a tous notre identité, on est tous unique. Ça n'a pas toujours été facile pour moi de m'adapter parce qu'on m'a toujours dit que je n'étais pas pareil parce que je suis un mec, que je porte des perruques, que j'aime bien le maquillage et ça tout le monde n'y est pas habitué". Le fait qu'il partage sa vie sur les réseaux sociaux, "c'est la porte ouverte à la haine" : "Il y a beaucoup beaucoup de haine, même sur le tweet de Quotidien qui a été posté avant que j'arrive... C'est tout le temps", constate-t-il.
Comment vit-il toute cette haine ? "Au début, c'était très difficile pour moi. Même si on dit qu'on passe outre, qu'on s'en fiche et que ce n'est pas grave, c'est vrai que ça nous atteint. J'ai porté plainte au bout d'un moment parce que ça allait très loin." Il parle ici des menaces de mort laissées sous la vidéo d'un showcase qu'il avait partagé en novembre dernier. "On a dit que j'aurais dû exploser au Bataclan.", ajoute-t-il. Afin de bloquer les haters, il peut compter sur une application : Bodyguard. "Je les remercie énormément parce qu'ils font un travail de filtrage et de modération qui est super bon. Ils essaient d'effacer plein de haine et il y a des trucs bien odieux qui passent à la trappe".