TPMP est dans le collimateur du CSA. Hier, mardi 22 novembre, Cyril Hanouna s'exprimait sur les possibles sanctions qui pourraient être prises à l'encontre de l'émission après plusieurs séquences qui ont choqué les téléspectateurs et provoqué de nombreuses plaintes. Il n'a pas fallu attendre très longtemps pour découvrir quelles sanctions sont prises contre l'émission de C8.
Ce mercredi, c'est via un communiqué de presse que le CSA a annoncé sa décision sur l'affaire. TPMP écope donc d'une mise en demeure au sujet de "l'affaire Jean-Michel Maire". Durant Les 35 heures de Baba, le chroniqueur avait embrassé Soraya Riffi sur la poitrine sans son accord. Une séquence qui, selon le CSA, "véhicule des préjugés sexistes et en présentant une image dégradante de la femme." Après le bad-buzz, Jean-Michel Maire avait tenu à présenter ses excuses à Soraya Riffi qui était venue sur le plateau pour s'expliquer avec lui.
Mais ce n'est pas tout puisque TPMP fait aussi face à deux mises en garde. La première concerne une séquence du 27 septembre durant laquelle Cyril Hanouna avait insulté Matthieu Delormeau. "Le Conseil a considéré que l'agression verbale de l'animateur à l'encontre de l'un des chroniqueurs constituait un manque de retenue dans la diffusion de telles images susceptible d'humilier les personnes." peut-on lire dans le communiqué qui précise que le CSA est aussi inquiet du "caractère répété de ce type de séquences et des effets d'imitation que cela peut induire auprès du jeune public".
La deuxième mise en garde concerne une caméra cachée diffusée dans l'émission du 3 novembre pendant laquelle Cyril Hanouna avait fait porter le chapeau à Matthieu Delormeau pour un crime fictif. Une séquence violente qui avait laissée le chroniqueur en larmes. Face à cette séquence choc, le CSA a expliqué qu'il n'était pas en mesure de prendre immédiatement de sanctions. "Le Conseil a transmis ces informations au rapporteur indépendant chargé en vertu de la loi des décisions d'engagement des poursuites et de l'instruction des affaires, susceptibles de conduire à des sanctions" peut-on lire. Bref, TPMP n'est pas totalement sorti d'affaire.