32 000, voilà le nombre de plaintes qu'a reçu le CSA contre l'émission TPMP en 2016. Certains téléspectateurs se sont montrés choqués par plusieurs séquences comme le baiser de Jean-Michel Maire sur la poitrine de Soraya pendant les "35 heures de Baba" ou encore le canular violent de Cyril Hanouna à Matthieu Delormeau lors de "La grande Rassrah". Face à tous ces signalements, le CSA pourrait bien prendre une décision radicale contre le programme.
Interviewé mardi matin dans le Grand Direct des médias sur Europe 1, le patron du CSA, Olivier Schrameck, a expliqué "qu'une mesure sera prise" ce 22 novembre contre TPMP, émission de C8. Au-delà des cinq mises en demeure effectuées, "trois affaires sont actuellement à l'examen du Conseil Supérieur de l'audiovisuel. Compte tenu des avertissements qui ont été infligés précédemment, il y a effectivement un risque de sanction", a-t-il ajouté.
Alors, que risque le programme de Cyril Hanouna ? "La sanction peut aller jusqu'à la suspension de l'émission. Il y a des sanctions de nature financière qui peuvent aller jusqu'à des amendes de 3% du chiffre d'affaire", a déclaré Olivier Schrameck. Le président du CSA a ensuite confié que des questions sur la provocation de Cyril Hanouna sont posées.
Quelques heures après les révélations du patron du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel, Cyril Hanouna s'est exprimé à ce sujet dans TPMP. "On essaye de s'amuser tous les jours, de divertir les gens, il y a des millions de téléspectateurs qui nous suivent. On est en direct, il peut y avoir des dérapages, ça c'est sûr, mais on est vraiment dans le divertissement", a déclaré dans un premier temps l'animateur phare de C8.
Cyril Hanouna a ensuite ajouté : "On ne fait pas que des mauvaises choses dans Touche pas à mon poste, il y a très peu de dérapages. Ça fait sept ans que l'émission existe, y a eu trois dérapages de signalés au CSA. Par contre, on essaye de faire beaucoup de choses pour les gens, on offre plein de cadeaux, on essaye de faire ce qu'on peut et leur apporter beaucoup de bonheur (...) On pense pas à chaque fois à ce que va dire le CSA. On fait l'émission pour vous et pas pour les journalistes."
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