Il s'appelle Antoine Valentinelli mais on le connaît plus volontiers sous le nom de Lomepal, référence de la scène rap contemporaine. L'artiste de 31 ans est accusé de viol. Il fait aujourd'hui l'objet d'une enquête ouverte par le parquet de Paris pour des faits qui seraient survenus en 2017 à l'étranger. Une plainte a été déposée en 2020, comme l'affirme le ministère public auprès du site Actu Paris.
Les faits relatés auraient plus précisément eu lieu lors d'un séjour à New York, lieu de tournage du clip Yeux disent, l'un des titres les plus connus du rappeur originaire du treizième arrondissement. Comme le relate Le Parisien, c'est "une connaissance" de l'artiste qui a porté plainte pour viol.
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Si l'enquête est en cours, une voix se fait entendre sur les réseaux sociaux depuis juillet dernier...
Au cours du mois de juillet dernier, c'est Jenna Boulmedaïs, rédactrice en chef du média indépendant Joly Môme, qui a alerté l'espace d'un post Instagram : "Cela fait maintenant deux ans que j'entends, dans le milieu de la musique, des témoignages de femmes ayant subi des gestes déplacés et non désirés d'Antoine Lomepal".
"Je le répète : TOUTE L'INDUSTRIE MUSICALE EST AU COURANT. Ce silence n'est littéralement plus possible. Voir son nom en tête d'affiche pour de nombreux festivals également. C'est le coeur en miettes que j'entends les fans hurler ses paroles de chanson sans même savoir quel genre d'homme il est".
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"Parlez-en, faire mine de ne pas savoir c'est être complice", avait achevé la journaliste dans sa publication très relayée et commentée. Celle-ci a par la suite été interpellée par la Fédération française de musique, qui a indiqué son souhait de porter plainte pour diffamation à son encontre. Lomepal ne s'est pas encore exprimé à ce sujet. Il est actuellement en tournée dans le cadre de la sortie de son troisième album.
Mise à jour du 4 août : Dans une story Instagram mise en ligne le jeudi 3 août, Lomepal a réagi à ces accusations : "Depuis trois ans, j'entends les histoires les plus folles et les plus fausses sur moi, sur mon équipe et mon entourage. Je prends la parole aujourd'hui parce qu'un cap a été franchi ces dernières semaines".
"Je répondrai à la justice lorsqu'elle m'interrogera, je suis serein, je sais que la vérité sera faite et ce que je peux vous dire aujourd'hui avec certitude est simple : Est-ce que j'ai forcé qui que ce soit à faire quoi que ce soit ? Non. Est-ce qu'il y a eu des choses illégales ? Non. Et je ne le laisserai jamais dire"
"Il y a des histoires délirantes et inventées de toutes pièces qui circulent. On payerait des femmes, on ferait signer des accords de silence, j'en passe, j'entends ca depuis des mois. Tout cela est absurde et faux. Je décide de mettre moi-même le contenu de ces mensonges sur la place publique, parce que je sais ce que j'ai fait et ce que je n'ai pas fait. Je sais que je n'ai rien à cacher, et aucune raison de me cacher".