Alain Marschall en vacances, Olivier Truchot s'est chargé d'assurer seul la présentation des Grandes Gueules ce jeudi 13 juillet 2023 sur RMC et RMC Story. Pour décrypter les sujets qui agitaient l'actualité, il s'est entouré d'Etienne Liebig, Bruno Pomart et Zohra Bitan.
Celui qui a écarté une chroniqueuse à la dernière minute pour des raisons de sécurité a consacré l'un de ses débats à Sonia Backès. "C'est la ministre de la Citoyenneté qui est rattachée au ministère de l'Intérieur. Grâce à nos confrères du Point, on apprend que pendant les émeutes, elle était au bord de la mer. Petit week-end de 4 jours prévu de longue date. Rappel du contexte : on est au lendemain de la mort de Nahel, la France est secouée par des émeutes et des pillages historiques. Gestion de crise au sommet de l'Etat, les troupes de Gérald Darmanin ainsi que toutes les forces de l'ordre sont sur le pont...", a expliqué Anaïs Sainz.
"Mais pas question pour la secrétaire d'Etat d'annuler son séjour. Alors Sonia Backès se défend dans les colonnes de l'hebdomadaire : 'J'ai demandé au ministre quelle pouvait être ma participation'. Il m'a dit qu'il me solliciterait. Alors paraît-il qu'elle ne serait à Paris qu'un mois sur deux parce qu'elle cumule un autre mandat : celui de présidente d'une province en Nouvelle-Calédonie, soit de l'autre côté du globe...", a ajouté la chroniqueuse des Grandes Gueules.
"On a le gouvernement le plus pléthorique de la Ve République...", a amèrement commenté Olivier Truchot. Bruno Pomart s'est voulu plus indulgent. "T'as plus de 40 ministres. On n'a pas besoin qu'ils soient tous sur le pont sur un moment comme ça. Le plus important, c'est le préfet de police...", s'est-il exclamé. Une remarque que n'a pas supportée l'animateur des Grandes Gueules. Il s'est emporté comme jamais en laissant éclater sa colère à l'antenne...
"Que le ministre de la pêche ne soit pas mobilisé sur les émeutes, d'accord. Que la ministre de la citoyenneté qui dépend de Gérald Darmanin alors qu'on est vraiment dans un problème de citoyenneté avec ces émeutes... Cette femme a eu le bon réflexe, elle a demandé à son chef : 'T'as besoin de moi ?'. 'Oh bah non'. Ca veut dire que ce ministère ne sert à rien ! Tu supprimes, tu fais des économies ! Et en plus, cette dame, qui est élue en Nouvelle-Calédonie, ne passe quasiment jamais son temps à Paris... Elle est ministre et n'est jamais là... Dans n'importe quelle boîte, ce ne serait pas possible ! Il n'y a que dans le gouvernement que ça se produit... C'est indéfendable !", s'est excédé celui qui a aussi poussé un coup de gueule contre Sandrine Rousseau.