Juste après la matinale de Romain Desarbres, Pascal Praud a présenté une nouvelle édition de L'heure des pros ce jeudi 18 janvier 2024 sur CNews. Peu après 10 heures, il s'est penché sur le portrait que consacrera Complément d'enquête à Jordan Bardella ce soir sur France 2.
L'animateur, qui s'est agacé après le départ brutal de Laurent Ruquier de BFMTV, a dénoncé un reportage "plutôt à charge". Au cours de celui-ci, le président du Rassemblement national sera notamment accusé d'avoir alimenté un compte Twitter secret où des propos racistes et homophobes ont été tenus sous le pseudonyme "RepNatDuGatio" entre 2015 et 2017.
"Vous diffusez un tweet mensonger, sans même employer le conditionnel et sans préciser le démenti de Jordan Bardella qui réfute formellement être l'auteur de ces publications. Vous serez poursuivi et une mise en demeure a été adressée ce jour par huissier à France Télévisions", a réagi Victor Chabert, l'attaché de presse de Jordan Bardella sur le réseau social désormais appelé X.
Pascal Praud n'a pas mâché ses mots pour qualifier cette enquête sur Jordan Bardella. "Le problème du service public, c'est qu'un coup c'est Philippe de Villiers, un coup c'est Cyril Hanouna, un coup c'est Jordan Bardella... On voit bien où les attaques sont concernées. C'est l'argent public...", a-t-il lancé avant que Gauthier Le Bret ne l'interrompe : "Ils en ont fait un sur Sandrine Rousseau il n'y a pas longtemps !".
Une remarque qui n'a pas arrêté le présentateur de CNews. "On ne va pas être dupes pendant la campagne électorale (des européennes), vous avez un service public qui vote à gauche bien sûr et qui pense que...", a-t-il lâché avant d'être brutalement interrompu par Olivier Dartigolles. Le chroniqueur de L'heure des pros a tenu à faire une mise au point.
"Il n'y a pas que la question du compte Twitter, il y a d'autres dimensions dans ce qu'on peut lire. Il y a d'autres sujets notamment sur les prestataires communication du RN, certains en profitent... Une enquête a été réalisée. On pourra juger de ses qualités ou pas !", a-t-il martelé. Pascal Praud s'en est agacé et a laissé éclater sa colère.
"Je connais la presse française. Ça fait plus de 30 ans que je travaille avec eux. Je sais comment ils parlent de nous, de CNews, je sais comment ils parlent de moi. Sur ma page Wikipédia, c'est marqué que je suis journaliste d'extrême droite. Je sais comment les journalistes parlent de nous, de moi, de CNews, du groupe (Canal+, propriétaire de CNews, ndlr)... Donc je n'ai aucune confiance en eux !", s'est emporté celui qui a réglé ses comptes avec Quotidien et BFMTV.