A la surprise générale - c'est faux, elle était la favorite numéro 1, c'est Indira Ampiot qui a été élue Miss France 2023 le samedi 17 décembre 2022. Une victoire saluée par tout le monde, mais qui n'a pas manqué de faire grincer quelques dents du côté de Matthieu Delormeau. Si le chroniqueur ne remet absolument pas en cause ce titre, il a en revanche été déçu par les promesses non tenues lors de cette élection.
Avant même le Jour J et la mise en scène des différentes candidates, il avait en effet été annoncé que cette édition allait être nettement plus inclusive. Ainsi, exit la restriction au niveau de l'âge, tout comme celle au niveau du poids. De même, les candidatures transgenres étaient désormais acceptées. Une avancée qui étaient attendue par tous, mais qui n'a finalement pas été perceptible à l'écran. Et c'est justement ce que déplore le protégé de Cyril Hanouna.
Profitant du passage sur le plateau de TPMP de Indira Ampiot et Alexia Laroche-Joubert (présidente de la société Miss France) ce lundi 2 janvier 2022, Matthieu Delormeau n'a pas hésité à mettre les pieds dans le plat, à sa manière. "C'était l'année où à la base, on devait ouvrir aux mamans, aux tatouages, aux femmes qui sont un peu plus fortes, pour montrer que la beauté c'est pas que des bombes qui font du 36 et mesurent 1m80, a-t-il soufflé. Or, là cette année, quand tu regardais les filles, je n'avais encore jamais vu ça de ma vie, ce n'était que des mannequins, que des bombes, encore plus que les autres années".
Une situation jugée désespérante et lassante par le chroniqueur, qui a donc demandé d'une façon plutôt grossière à la successeuse de Sylvie Tellier : "Alors, elles sont où les trans, les mamans, celles qui ont des gros c*ls ?". Une question plus que limite dans sa forme qui, heureusement, n'a pas créé de malaise autour de la table, contrairement à ce grand moment de gêne qui a eu lieu le même soir. Même si les propos de Delormeau étaient limites, Alexia Laroche-Joubert a tenu à apporter une réponse très clair à cette interrogation.
Après avoir assuré, "la question est intéressante" et rappelé, "tu as raison, on a parfaitement ouvert le concours et maintenant, tu peux être maman ou mariée et te présenter", elle a expliqué qu'elle n'avait cependant pas la main sur l'ensemble des présélections. "Il s'avère que, comme tu le sais, ce n'est pas nous qui choisissons les jeunes femmes qui se présentent à nous au niveau national. C'est au niveau local... Et après, c'est le choix de ce public local. Donc nous on ouvre, mais..., a confié la présidente. Les choses vont se faire petit à petit."
Rendez-vous en décembre 2023 pour un vrai changement ? A suivre.