A l'aube de la rentrée, Gabriel Attal, fraîchement nommé ministre de l'Education nationale par Emmanuel Macron, s'est livré à une annonce inattendue : interdire le port de l'abaya dans les établissements scolaires.
L'interdiction de l'abaya dans les écoles, qui a été validée par le Conseil d'Etat le jeudi 7 septembre 2023, a suscité de vives réactions. Elle a déclenché une série d'échanges musclés sur les plateaux de télévision. Le Gorafi ne s'est pas privé pour surfer sur la polémique. Le site d'information parodique a imaginé que Gabriel Attal avait aussi décidé d'interdire les coupes dégradées...
Pensant qu'il avait affaire à une véritable information, un collégien a interrogé le ministre sur le sujet ce vendredi 8 septembre. "Est-ce que vous allez aussi interdire les coupes dégradées ?", s'est-il vu demander alors qu'il était en visite au collège Gilbert Dru de Lyon. Une référence à un article du Gorafi, titrant "Après l'abaya, Gabriel Attal souhaite aussi interdire les dégradés chez le coiffeur" et qui a été posté sur le compte X - anciennement Twitter - du site parodique le samedi 2 septembre...
Le ministre, qui a été choqué par une question d'Apolline de Malherbe sur l'abaya, ne s'est pas gêné pour recadrer le collégien. Il lui a même fait la leçon sur la manière de s'informer. "Il faut que vous appreniez quand vous voyez une information sur les réseaux sociaux, même si parfois ça a l'air de venir d'un journal ou d'un site sérieux, il faut toujours vérifier !", lui a-t-il lancé avant de se tourner vers le corps enseignant de l'établissement.
Gabriel Attal a expliqué que les enseignants pouvaient aussi se charger d'expliquer aux élèves comment vérifier d'où vient l'information. "Donc non là, il n'y a pas de projet d'interdire les dégradés. Je te rassure", a-t-il précisé à son interlocuteur. Un autre collégien l'a alors interrogé : "Est-ce que c'est vrai que vous allez diviser le poids du cartable ?". Ce à quoi il a répondu : "Ça fait partie de mes projets. Je vois que tu es bien renseigné, car je trouve que les cartables sont encore très lourds...".