Apolline de Malherbe a reçu Eric Zemmour au Face à face de RMC et BFMTV ce mardi 11 juillet 2023. D'emblée, elle l'a confronté aux émeutes qui ont secoué la France après la mort de Nahel.
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"Le retour, il perdure. Le calme est en effet revenu. Si on vous avait écouté, au moment où on se parle, on serait en état d'urgence. Il n'y en avait pas besoin finalement ?!", lui a-t-elle lancé. "Disons que c'était une mesure républicaine de mise au pas des émeutiers. Il y en a eu une autre manifestement selon toutes les informations qui nous arrivent : c'est que ce sont les dealers et les imams qui ont sifflé la fin de la récréation", a répondu l'ancien candidat à la présidentielle.
Des propos que l'animatrice n'a pu laisser passer. "Attendez, attendez ! Les dealers et les imams qui ont sifflé... ?!", s'est-elle interloquée. Ce à quoi son invité a réagi : "Vous êtes journaliste Madame de Malherbe ?". "Oui comme vous, d'ailleurs. Vous l'étiez ! Mais moi, j'ai vu aussi les forces de l'ordre. J'ai reçu le maire de L'Haÿ-les-Roses par exemple qui disait que les forces de l'ordre avaient été très présentes. Non pour vous, c'est les dealers et les imams ?!", a insisté celle qui a eu un débat musclé avec Manuel Bompard autour de la mort de Nahel.
"Ne mélangez pas tout !", s'est agacé Eric Zemmour avant de préciser : "Les forces de l'ordre ont été évidemment très présentes. Même, elles ont été engagées comme jamais. Mais ça ne veut pas dire que ce sont les policiers qui ont rétabli l'ordre". "Voyez, il y a une différence ! Ils ont été au contraire submergés. Ils ont souvent été bastonnés, dominés, parce que les émeutiers étaient en surnombre. Et puis, il y avait des consignes du ministère de l'Intérieur de ne pas aller au contact, d'éviter tout contact avec les émeutiers...", a poursuivi celui qui a révélé à Cyril Hanouna qu'il avait été censuré dans Quelle époque.
Apolline de Malherbe a alors tenu à faire une mise au point. "Les contacts devaient être évités, notamment le premier jour, pour ne pas envenimer la situation. Ca n'était pas le cas ensuite et d'ailleurs, on a vu un certain nombre d'arrestations parfois musclées", a-t-elle souligné avant d'asséner à son invité : "Vous regardez toujours les images qui vous arrangent...". Ce à quoi celui-ci a martelé : "Ce n'est pas la police qui a ramené l'ordre ! Nous serions encore en période d'émeutes s'il n'y avait eu que la police... Ce sont les dealers qui ont arrêté les émeutes et les imams qui ont fait pression !".
"Ce sont les imams qui ont fait pression sur les Adam, Alexis, David, Dylan, Enzo, Hugo, Jordan, Lucas, Maxime... ?! Non parce que je ne sais pas... Je reprends votre rhétorique, vous parlez souvent des prénoms", a répliqué l'animatrice. "Vous me faites rire... Là, je vois qu'il n'y a pas que moi. Effectivement, on se sert des prénoms pour montrer l'origine ethnique, culturelle...", a réagi Eric Zemmour avant qu'Apolline de Malherbe précise que ces prénoms ont été donnés par Gérald Darmanin qui a indiqué qu'il y avait "beaucoup de Kévin et Mathéo" parmi les émeutiers.