Depuis vendredi 28 juin 2024, Pierre Niney est de retour au cinéma avec l'un des projets les plus importants de sa carrière. Tandis que François Civil incarnait l'an passé D'Artagnan dans Les Trois Mousquetaires, le comédien se glisse aujourd'hui dans la peau d'un autre personnage emblématique de l'oeuvre d'Alexandre Dumas : Edmond Dantès, aka... Le Compte de Monte-Cristo.
Une nouvelle adaptation signée Matthieu Delaporte aussi puissante que passionnante, qui a contraint Pierre Niney a un "petit" sacrifice. Et pour cause, afin de porter à l'écran la vengeance masquée de son personnage, il a été obligé de passer par des sessions quotidiennes de maquillage qui pouvaient durer entre 4 et 6 heures.
"C'est la première fois que des réalisateurs adaptent le roman en prenant le parti de changer largement le visage de Monte-Cristo, a expliqué Pierre Niney dans le communiqué de presse. Cela me paraissait incontournable pour la crédibilité du film aujourd'hui."
Et cette crédibilité est née d'une longue période de recherches et de tests. "Nous avons fait au moins quatre tests pour Monte-Cristo et deux tests pour son principal avatar, a-t-il expliqué. Ces moments nous permettaient d'échanger sur l'aspect physique des personnages : doivent-ils avoir plus ou moins de rides, faire plus ou moins peur ?".
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Une transformation parfois contraignante pour l'acteur, mais qui a finalement donné lieu à un résultat bluffant tant il apparait méconnaissable à l'écran. "Ce qui est génial, c'est que ça fonctionne aussi sur beaucoup de spectateurs [en plus des personnages]. Au moins quelques instants, a-t-il révélé, satisfait par la qualité du travail des équipes. C'est ce qu'on cherchait. Ce trouble."
Un trouble si important qu'il aurait même fonctionné... sur sa propre famille. "Pour tout vous dire... mes parents ne m'ont pas reconnu en voyant la séquence en question [grimé en Monte-Cristo]", a reconnu le comédien, amusé.
Si avec ça, l'Académie des César ne trouve toujours pas le bon sens d'ouvrir une catégorie dédiée à la coiffure et au maquillage, comme c'est déjà le cas aux Oscars...