TF1 a trouvé son nouveau hit : lancée le 29 avril sur TF1, HPI cartonne ! Le premier épisode a été vu par 11,55 millions de téléspectateurs (replay inclus) sur 7 jours et la série a atteint les 49% de part de marché sur les ménagères (coeur de cible de la chaîne) pour sa 2e soirée. Un succès qui tient beaucoup à l'interprétation d'Audrey Fleurot, délirante dans le rôle d'une surdouée qui va aider la police à mener des enquêtes.
Si les téléspectateurs semblent conquis par l'actrice, ce ne serait pas forcément le cas de toute l'équipe de HPI. Dans Le Point Pop, les trois créateurs sont revenus sur la création du show. C'est Nicolas Jean qui a travaillé sur Demain nous appartient qui a eu l'idée de créer la série il y a quatre ans pour raconter la vision de son fils qui est HPI (le show ne fait cependant pas l'unanimité auprès des vrais HPI). D'abord prénommé Maud, le personnage principal est ensuite devenu Morgane, une mère célibataire lorsque TF1 s'est intéressé au projet.
Dans des interviews, Audrey Fleurot a plusieurs fois évoqué ses impros et comment elle a donné vie au personnage de Morgane, imposant même Mehdi Nebbou pour incarner son partenaire à l'écran. Une chose que n'apprécie pas vraiment Nicolas Jean. "Si vous l'écoutez, elle a tout fait. On ne sait même pas à quoi on a servi ni ce qu'on a foutu pendant deux ans." a-t-il d'abord expliqué avant d'ajouter : "Mais je ne lui en veux pas. Quand on choisit d'être comédien, c'est parce qu'on aime être dans la lumière. Ce n'est pas la première fois qu'on me la fait celle-là, et sûrement pas la dernière."
Des propos nuancés par Alice Chegaray-Breugnot, co-créatrice de HPI. "Bien sûr qu'elle apporte des choses. On en discute toujours ensemble. L'essentiel, c'est que la part d'improvisation ne nuise pas à la fluidité et à la compréhension des intrigues et des enquêtes que l'on raconte." a-t-elle déclaré.