Instant grave dans TPMP ! Oubliez les blagues et les déguisements, l'heure est au malaise. Et tout particulièrement à celui de Bertrand Chameroy. Ce mardi, en direct, le chroniqueur a annoncé son "besoin" de quitter TPMP pour prendre du recul.
Visiblement ému et véritablement affecté après l'enquête du magazine Society, mais également par ce qui se disait sur les réseaux sociaux depuis, Bertrand Chameroy a expliqué face caméra et face à Cyril Hanouna les raisons de son choix.
Fidèle au principe de l'émission et de la devise "on vous dit tout", le chroniqueur lance : "On est en toute transparence, quand on a un truc à se dire dans l'émission, on se le dit en face donc je suis venu vous voir, parce que je parle aussi avec les gens de l'équipe, de la rédaction. Moi, j'ai toujours voulu faire ce métier, depuis que j'ai 4 ans, parce que c'était ma passion. Je me suis beaucoup amusé, vous m'avez apporté beaucoup de choses, je me suis vraiment éclaté pendant de nombreuses années dans cette émission et aujourd'hui, je ressens moins de plaisir quand je fais les chroniques, je me sens moins à l'aise".
Si le désormais célèbre article de Society est évoqué, il ne semble pas être la seule raison de cette décision : "Comme l'émission cartonne, y a beaucoup d'articles. Je suis ravi que l'émission cartonne et je suis très content pour toutes les personnes qui la font mais, moi, j'ai du mal pour mon cas personnel, quand on dit un mot de travers, qu'il y ait 15 articles derrières, y en a qui vivent très bien la surmédiatisation dûe à l'émission, ce n'est pas mon cas. Aujourd'hui, je ressens le besoin de prendre du recul par-rapport à tout ça. J'ai besoin de prendre du recul, de me recentrer sur moi, ça ne veut pas dire que je n'aime pas ce qu'est l'émission, que je ne vous aime pas vous parce que je vous adore".
Un discours forcément touchant, conclu par une phrase déroutante de Cyril Hanouna qui annonce : "Vous reviendrez, peut-être, dans l'émission". Un "peut-être" nuancé après la coupure pub par le même Cyril Hanouna qui a, comme souvent, opté pour l'humour en précisant que ce départ était provisoire, le comparant simplement à "des vacances payées par la production".