Le passage à tabac de Clément Méric, jeune militant d'extrême-gauche, par un groupe de skinheads à Paris a provoqué émotion et indignation aujourd'hui. Déclaré en état de mort cérébrale hier soir, l'étudiant est officiellement décédé aujourd'hui en fin d'après-midi
Suite à l'agression mortelle du jeune Clément Méric rue de Caumartin à Paris par un groupe de skinheads, plusieurs hommages se sont tenus un peu partout en France afin de dénoncer "la haine et la violence fasciste". A Paris, les rendez-vous étaient donnés à midi devant Sciences Po Paris, à 17 heures au Passage du Havre à Paris (9e arrondissement) et à 18h30 place Saint-Michel (6e arrondissement). "Des militants, de simples citoyens, des retraités, tous sont scandalisés et sont venus dire 'ça suffit" décrit un journaliste du Nouvel Observateur. Peu avant 18 heures, le jeune est officiellement mort.
Quatre personnes, dont l'auteur présumé des faits, ont été interpellées jeudi. Trois autres se sont rendues à la police et ont été palcées en garde-à-vue. Selon la police, tous sont proches de l'extrême-droite et plus particulièrement des Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR) et du mouvement affilié de la Troisième Voie. Dans ses premières déclarations, l'auteur présumé du coup mortel, armé selon des témoins d'un poing américain, s'est défendu en expliquant qu'il n'avait nullement l'intention de tuer le jeune homme, rapporte Le Nouvel Obs.
Une grande marche blanche sera organisée samedi à Paris entre les métros Stalingrad et Barbès-Rochechouart, annonce le groupe Facebook "RIP Clément Méric".
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