Émile reste introuvable ce mardi 22 août 2023. La disparition de ce petit garçon âgé de 2 ans et demi a plongé le village du Haut-Vernet en plein chaos. L'attitude de la famille de l'enfant divise...
Afin de protéger les habitants, François Balique, maire de cette petite commune des Alpes-de-Haute-Provence, a pris une décision radicale. Celle d'interdire tout accès aux personnes extérieures au hameau. Alors que les enquêteurs n'écartent aucune piste, l'élu a donné un avis bien tranché sur le mystère entourant la disparition de l'enfant.
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"Il n'y a pas de puits ici. Émile ne s'est pas évaporé, ce n'est pas possible. Je suis convaincu que mort ou vivant, il n'est plus ici. J'ai participé à toutes les recherches, à toutes les battues. On l'aurait retrouvé s'il était encore au Vernet. Je suis convaincu que mort ou vivant, il a été déplacé par un adulte...", a confié François Balique au site belge SudInfo .
L'élu est, en outre, revenu sur sa décision de fermer l'accès à son village. "Quand j'ai fermé la commune, on a raconté que c'était pour cacher quelque chose. Cela reste une énigme inexpliquée et nous attendons les résultats de l'enquête des gendarmes qui font de l'excellent boulot...", a précisé le maire de la commune où des habitants ont désigné un "coupable idéal" en la personne d'un adolescent.
L'enquête sur la disparition d'Émile a connu un nouveau rebondissement. L'information judiciaire, ouverte à la mi-juillet pour "recherches des causes de la disparition", a été requalifiée pour "enlèvement, arrestation, détention et séquestration arbitraires", a annoncé Le Parisien le lundi 21 août. Ainsi, la disparition de l'enfant est traitée, depuis fin juillet, comme une affaire criminelle. Une décision qui n'a pas été prise en réaction à une avancée majeure dans l'enquête.
"Ce changement de cadre juridique n'est pas intervenu en réaction à une avancée particulière de l'enquête qui nous orientait plus particulièrement vers une hypothèse criminelle. Il permet simplement aux magistrats instructeurs et aux services d'enquêtes de réaliser des actes d'enquête que ne permettait pas le cadre initial", a tenu à préciser au quotidien Jean-Luc Blachon, procureur de la République d'Aix-en-Provence.