Juste après Première édition, sa matinale animée par Adeline François et Damien Gourlet, BFMTV a misé sur une nouvelle édition du Face à face ce mardi 28 février 2023. Benjamin Duhamel s'y est chargé d'interviewer Eric Dupond-Moretti.
Benjamin Duhamel a interrogé Eric Dupond-Moretti sur l'affaire Pierre Palmade. L'humoriste de 54 ans, qui a provoqué un terrible accident de voiture en Seine-et-Marne le vendredi 10 février, a été fixé sur son sort le lundi 27 février. La Cour d'appel de Paris a décidé son placement en détention provisoire.
Benjamin Duhamel a confronté Eric Dupond-Moretti aux critiques de nombreux Français, qui dénoncent une justice à deux vitesses. "Ils se demandent au fond si la justice traite de la même manière une célébrité et un Français lambda. S'il n'y a pas en l'espèce une forme d'acharnement, de justice à deux vitesses...", lui a-t-il lancé. Son invité s'en est agacé.
Le ministre de la Justice a pointé du doigt le traitement médiatique de l'affaire Pierre Palmade. "Les commentaires, sur la base d'un dossier que ceux qui commentent ne connaissent pas, c'est quand même incroyable... Le nombre d'experts auto-proclamés que l'on voit défiler sur les plateaux de télévision, dont celui de BFMTV...", a-t-il fustigé.
Benjamin Duhamel a alors tenu à notifier que les experts se rendant sur les plateaux de BFMTV "connaissent le droit en tant qu'avocats ou anciens magistrats". "Ce n'est pas parce que vous êtes ancien magistrat, avocat ou psychiatre que vous pouvez faire un diagnostic clinique de quelqu'un que vous n'avez même pas rencontré et parlé d'un dossier - que par essence - vous ne connaissez pas !", a dénoncé Eric Dupond-Moretti.
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Le joker d'Apolline de Malherbe a ensuite fait revenir le Garde des Sceaux sur son annonce d'une "baisse de 30% des dossiers de justice civile en attente", à savoir les divorces, les gardes d'enfants... Il a tenu à souligner que la justice mettait encore deux ans à traiter ce type de dossier. Eric Dupont-Moretti ne s'en est pas laissé démonter. Il s'est attelé à défendre ce qui constitue selon lui une "bonne nouvelle".
Alors qu'il défendait son action, le ministre de la Justice n'a pas supporté d'être interrompu par Benjamin Duhamel. "Mais attendez ! N'allez pas trop vite... Vous parlez de temps, laissez-moi le temps de vous répondre !", a-t-il sèchement lâché à son interlocuteur. Ce dernier s'est alors résolu à le laisser développer l'ensemble de son propos...