En 2004, Frédérique Bel déparque sur nos écrans avec La Minute Blonde qui lancera le Grand Journal. L'actrice qui s'est récemment montré en toute transparence sur le tapis-rouge du Festival de Cannes 2013, raconte : "C'était mon coup de hache la Minute Blonde, c'était pour rentrer dedans. Et une fois que t'es rentrée, il faut courir vite encore."
Et d'ajouter : "J'ai voulu créer un personnage dans la comédie mais aussi avec un côté sexy. C'était une chose rare à l'époque. L'idée, c'était de faire un personnage, une sorte de mannequin de l'espace qui assume d'être sexy mais en même temps complètement destroy. Mais si vous écoutez bien les textes, il y a avait beaucoup de sous-textes politiques."
Quant à la fin de la série, Frédérique Bel se souvient : "Je l'ai fait deux ans, 400 épisodes. A un moment donné, les journalistes ont essayé de m'amalgamer et de me coincer. Donc j'ai abandonné Dorothy Doll. [...] Il y a un problème avec le fait d'assumer sa beauté. Ce n'est pas parce que l'on est sexy qu'on devient un objet, au contraire. Si j'ai la liberté de faire ce que je veux avec mon corps et si j'ai envie de vous faire rire, je le fais".
En ce qui concerne la possibilité d'un film dédié à Dorothy Doll, Frédérique Bel n'a pas grand espoir. Elle explique : "On est dans un cinéma et dans un monde assez misogyne. J'ai l'impression que cela gênait pas mal de temps. Il y avait à l'idée qu'il fallait que les blondes restent à leur place et moi, il fallait que je passe à autre chose."
Propos recueillis par Aubéry Mallet. Ne pas reprendre sans citer Purebreak.com
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