Gérard Depardieu a joué le jeu dans confidences pour le prochain numéro du magazine France Culture Papiers, en kisoques le 28 février. Dans cette interview de 23 pages (!), réalisée avant les polémiques sur son exil fiscal en Belgique, son passeport russe ou encore sa maison à Trouville, "Obélix" a notamment accepté de parler de son fils Guillaume, mort en 2008 à seulement 37 ans. Des propos choc.
Gérard Depardieu et l'"acharnement d'une juge"
Cinq ans après la mort de son fils Guillaume, décédé des suites d'une infection des poumons, Gérard Depardieu s'est confié sur l'aîné de ses enfants dans les pages du magazine France Culture Papiers. Cash, l'acteur, récemment défendu par sa fille Julie, est revenu sur les ennuis de son fiston avec la justice quand il n'avait que 13 ans. A l'époque, Guillaume Depardieu avait été blessé par "l'acharnement d'une juge d'application des peines" qui l'avait condamné à trois ans de prison "pour deux grammes d'héroïne", raconte son célèbre père.
"Pour ce qu'ils ont fait à Guillaume..."
Des années plus tard, Gérard Depardieu n'a toujours pas avalé cet épisode et continue d'en vouloir à l'Etat français. Et de lâcher : "Rien que pour ce qu'ils ont fait à Guillaume, je peux me barrer. Je peux déchirer le passeport devant ces putains de caméras". Une déclaration faite avant que Gégé devienne citoyen russe, mais qui en dit long sur sa relation amour/haine avec la France.
Depardieu et la "colère" de Guillaume
L'acteur d'Astérix et Obélix : au service de Sa Majesté ne s'est pas seulement confié sur son fils dans le presse. Présent à l'inauguration de l'exposition Maurice Pialat à la cinémathèque française lundi 18 février, il a également glissé un mot sur lui. En plein speech sur la mort, il a ainsi parlé du "visage de Guillaume (...) en colère" après son décès. Gégé a ensuite ajouté, à propos de son son fils et de son ami réalisateur : "après leur mort, j'ai fait la gueule à Dieu pendant longtemps". Et de conclure : "je les transporte avec moi, en Russie, en Belgique. Jamais je m'ennuie avec eux". Un bel hommage, en plein coeur de l'actualité.