Depuis quelques mois, Booba se livre à une guerre contre les influenceurs qu'il a renommés les "influvoleurs". Mais à cet effet, le Duc de Boulogne - qui n'hésite jamais à appeler sa communauté à le soutenir dans cette bataille, a été mis en examen pour "harcèlement moral aggravé" à l'encontre de Magali Berdah, directrice de la société Shauna Events, la faute à des méthodes pas toujours très propres.
Une affaire importante, qui s'est invitée au menu des Grandes Gueules ce mardi 3 octobre 2023 sur RMC et RMC Story. L'équipe de chroniqueurs d'Alain Marschall et Olivier Truchot a été invitée à répondre à la question : "Booba mis en examen pour harcèlement : on s'en fout ou pas ?". Joëlle Dago-Serry, qui s'est rangée derrière le "on s'en fout pas", a livré un avis bien tranché sur le sujet.
"Je m'en fous un peu des pleurs de Magali Berdah parce que je pense aux gens qui se sont fait arnaquer, notamment des jeunes filles qui ont perdu leurs cheveux avec des shampoings de me*de. Je pense à des gens qui ont fait des investissements foireux de trading en bourse à cause d'influvoleurs. On n'imagine pas aussi les conséquences sur la vie des autres. Quand t'es entrepreneur, tu as une certaine éthique quand même. Quand tu fais ton business n'importe comment, voilà ce qui te tombe dessus...", a-t-elle lâché.
Des propos qui ont fait bondir Olivier Truchot. "Ça ne justifie pas le cyberharcèlement ! Rien ne justifie le cyberharcèlement !, s'est-il agacé. Sa chroniqueuse s'est défendue de chercher à justifier les agissements de Booba. "Il sera jugé en tant que tel. J'ai très peu, j'avoue, d'empathie pour Magali Berdah...", a-t-elle précisé. Le co-animateur des Grandes Gueules s'est alors interloqué : "Mais tu as de l'empathie pour Booba ?!".
>> Une fois de plus, Booba s'embrouille avec l'un de ses poulains et c'est (en partie) à cause de Dadju <<
Joëlle Dago-Serry n'a pas caché son agacement. "Mais non plus ! La justice fera son oeuvre ! Mais je ne vais pas dire : 'Ah oui c'est dur pour elle, machin...' Elle est quand même poursuivie pour d'autres choses", s'est-elle emportée. Olivier Truchot est revenu à la charge. "Mais enfin, elle ne méritait pas ce cyberharcèlement. C'est bizarre ce que tu es en train de dire. C'est exactement : 'Alors elle a été violée, mais vous avez vu comment elle était habillée...' C'est exactement ça !", a-t-il lancé sa chroniqueuse.
"Non pas du tout !", lui a répliqué Joëlle Dago-Serry. Celui qui a écarté une chroniqueuse des "GG" pour des raisons de sécurité a dénoncé une impunité. "Je ne sais pas pourquoi, Booba, il a une impunité médiatique. Comme il s'est attaqué aux influenceurs qu'on n'aime pas, finalement il peut tout se permettre. La fin ne justifie pas les moyens. Ce n'est pas Dieu sur Terre ! Pourquoi Booba aurait un magistère en la matière ?!", s'est-il énervé avant d'asséner : "Le cyberharcèlement se condamne partout !".