Ce mardi 2 avril, quatre jeunes femmes ont encore été attaquées à l'acide dans le nord de l'Inde. Une agression qui s'ajoute à la longue liste dont sont victimes les Indiennes. Depuis la mort d'une étudiante après un viol collectif perpétré à New Dehli en décembre 2012, l'insécurité règne. Les cas de sévices sexuels se multiplient, à l'encontre des Indiennes et des touristes, comme cette Suisse victime d'un viol mi-mars alors qu'elle campait en compagnie de son mari.
Le 21 mars, le Parlement a adopté en urgence une nouvelle loi renforçant les sanctions contre le viol et toutes les autres agressions à caractère sexuel (harcèlement, attouchement, voyeurisme et attaque à l'acide). Un violeur pourra désormais encourir une peine d'au moins 20 ans de prison, jusqu'à la perpétuité. Mais le climat ne s'est pas pour autant amélioré. Des étudiants indiens ont alors décidé "d'opter pour l'auto-défense, qui est la seule façon de protéger les femmes contre le harcèlement".
Le DailyMail raconte que de jeunes Indiens ont eu l'idée de créer des sous-vêtements anti-viol, qui délivrent un choc électrique à toute personne qui tenterait des attouchements. En cas d'attaque, les capteurs envoient également automatiquement un message d'alerte à la police et à la famille, avec la position GPS de la victime. Reste à espérer que cette solution ne soit que provisoire, avec le retour de la sécurité pour les femmes.
Aussi dans l'actualité aujourd'hui :
Mariage pour tous : le débat entre au Sénat
Sidaction : bientôt des préservatifs gratuits au collège ?
Corée du Nord : nouvelles menaces nucléaires contre les Etats-Unis
Joey Barton : le bad guy condamné pour ses insultes sur Twitter ?