Il y a tout juste un an, le 11 mars 2012, Mohamed Merah assassinait le sergent Imad Ibn Ziaten, la première de ses victimes, à Toulouse. Douze mois plus tard, la France commence ce lundi sa semaine d'hommage aux sept morts de "l'affaire Merah". Une affaire loin d'être classée, puisque la police peine notamment à retrouver les possibles complices du tueur.
Une semaine de souvenirs
Ce lundi 11 mars 2013 à Toulouse, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, va rendre hommage à la première des septs victimes de Mohamed Merah. Il remettra en effet la Légion d'honneur à Imad Ibn Ziaten à titre posthume, et inauguera le début d'une "semaine du souvenir", alors que deux autres militaires mais aussi un professeur et trois enfants d'une école juive de Toulouse ont également été abattus par le jeune homme de 23 ans.
La questions des complices
Mais un an après ces drames et la mort de Merah, tué par le Raid le 22 mars 2012, les interrogations continuent. Alors que Manuel Valls, le ministre de l'Intérieur, a déclaré ne pas croire à "la thèse du loup solitaire", la police continue de chercher un ou des complices. Car si le frère de Merah a été mis en examen, les cinq autres personnes interpellées depuis l'année dernière, ont finalement été relâchées.
Repéré dès 2006 ?
Mais la question des complices n'est pas la seule interrogation qui entoure l'affaire Merah. Autre zone d'ombre : le suivi du tueur par les services de renseignements. Et ce week-end, France 3 Midi-Pyrénées a publié un document qui prouve que Mohamed Merah avait repéré... dès 2006, et qualifié de "djihadiste radical" dès 2007.
Et sinon, dans l'actualité en France : l'explosion du chômage / la fin de la limitation du nombre de cartouches de tabac ramenées de l'étranger ? / Le Grand Paris financé par des PV à 35 euros ? / Nicolas Sarkozy prépare son retour en politique.