Purebreak a vu Spamalot, et c'est un immense oui ! Il s'agit d'une institution du musical outre-Atlantique : un spectacle de Eric Idle créé il y a vingt ans, passé par Broadway, et inspiré par le classique de la comédie britannique qu'il a co-écrit en compagnie de ses collègues, les Monty Python : Sacré Graal (1975). Adapté en France en 2010 par Pierre-François Martin Laval ou Pef, le spectacle est enfin de retour en France après dix ans s'absence sur les planches !
Présentée jusqu'au 7 janvier 2024 au Théâtre de Paris, cette réécriture délirante de la légende du roi Arthur et de ses chevaliers de la Table Ronde, en quête du Saint Graal, risque bien de fatiguer vos zygomatiques.
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Raison de plus pour se ruer sans ménagement vers ce spectacle qui a enchanté la rédaction.
Spamalot avait déjà fait l'objet d'une reprise en 2013 au Théâtre Bobino, mais dans le cas présent, la comédie musicale bénéficie d'un travail de réécriture qui actualise quantité de ses blagues et de ses références. Car si cette création nous plonge au Moyen-Age, cela n'empêche pas Pef de gentiment tourner en dérision un certain Président, le mouvement des Gilets Jaunes, Jean-Luc Mélenchon... L'espace de blagues bien senties.
Il faut dire que l'acteur puise dans tout un imaginaire comique "so british", celui d'un humour "nonsensique", autrement dit absurde et subversif, pour mieux célébrer une culture, la nôtre : au détour des chansons et des blagues, se retrouvent cités pêle-mêle Jean-Jacques Goldman, Louis de Funès , ou même... Aya Nakamura, la reine des polémiques.
Un éclectisme au diapason d'une bande originale qui deux heures durant invoque tous les genres, des plus contemporains aux plus rétros, avec une bonne humeur communicative et des chorégraphies du tonnerre. De quoi sacrément se divertir entre deux numéros de music hall, un lapin tueur et quelques bruits de chevaux mimés avec des noix de coco - oui, il faut le voir pour le croire. Prêt pour l'aventure ?
Spamalot est présenté au Théâtre de Paris, 15 rue Blanche, dans le neuvième arrondissement, jusqu'au 7 janvier 2024.