Une semaine après avoir suscité une vive polémique en adressant une lettre à Elisabeth Lévy, Moundir Zoughari a signé son retour dans TPMP le lundi 20 novembre 2023 sur C8. A l'image de Gilles Verdez, il y a été menacé par Jean Messiha.
Le président du cercle de réflexion Vivre Français a été entendu par la police pour escroquerie après sa cagnotte en soutien à la famille du policier auteur du tir mortel sur Nahel. Face à l'équipe de Touche pas à mon poste, il s'est défendu d'avoir voulu faire du buzz. Cyril Hanouna a demandé à ses chroniqueurs s'ils avaient été choqués par cette initiative lancée par celui qui a menacé de quitter le plateau de Jean-Marc Morandini sur CNews.
Gilles Verdez a jugé scandaleuse l'attitude de Jean Messiha. "Il dit : 'Les données étaient publiques'. On lui reproche d'avoir fait passer Nahel pour un multirécidiviste en prenant des informations confidentielles et en les diffusant. Il dit que les informations étaient publiques. Mais on s'en fout totalement que ça soit privé ou public. Si c'est public et qu'il utilise ces informations, ça s'appelle du recel !", a-t-il lâché.
Alors que son interlocuteur tentait de lui démontrer le contraire, l'ancien journaliste du Parisien est apparu excédé. "Recel, répond ! Tu rigolais moins là-bas !", a-t-il scandé. Ce à quoi Jean Messiha a répliqué : "C'est un argument fallacieux, je ne t'ai pas autorisé à me tutoyer Souleymane". Gilles Verdez a attisé les tensions en martelant que le président du cercle de réflexion Vivre Français avait "piqué les données du traitement des antécédents judiciaires".
La réponse de l'invité de TPMP ne s'est pas faite attendre. Il a menacé d'attaquer Gilles Verdez en justice. "Ce que tu dis est diffamatoire, tu seras attaqué pour ça !", s'est-il emporté. Quelques instants plus tard, il est aussi apparu prêt à en découdre avec Moundir Zoughari. "J'ai l'intime conviction que vous n'êtes pas un escroc et que ce n'est pas un réseau en bande organisée. Je trouve que vous avez fait passer Nahel, paix à son âme, pour le délinquant qu'il n'est pas...", a d'abord expliqué l'ex-candidat emblématique de Koh Lanta sur TF1.
Il s'est ensuite attiré les foudres de Jean Messiha en pointant du doigt son casier judiciaire. "La différence entre vous et Nahel, paix à son âme, c'est que vous avez un casier judiciaire qui entache...", a-t-il argué. Le président du cercle de réflexion Vivre Français a alors menacé d'entamer des poursuites judiciaires pour diffamation. "Je n'ai pas de casier judiciaire ! Vous diffamez, vous allez rejoindre Gilles Verdez !", a-t-il lancé à celui qui a été accusé de plagiat...