A l'occasion d'une émission spéciale pour les 20 ans de 93 Faubourg Saint-Honoré sur Paris Première, Thierry Ardisson a été l'invité de Sud Radio ce vendredi 15 décembre 2023.
Outre d'apporter une réponse cinglante à des attaques de Cyril Hanouna, l'ex-animateur vedette de Tout le monde en parle s'en est violemment pris à son ancien employeur, Canal+. Il a proféré de graves accusations à l'encontre du groupe audiovisuel privé dirigé par Vincent Bolloré.
"Moi, j'ai un ami qui s'appelle Jérôme Béglé qui venait à la maison. C'était vraiment un grand ami. Depuis qu'il dirige Paris Match, il ne me prend plus au téléphone. Ils sont esclaves... J'y étais chez Bolloré, j'y ai passé 3 ans. Quand Rodolphe Belmer et Ara Aprikian (aujourd'hui à la direction de TF1, ndlr) sont partis, j'ai eu Bolloré comme patron...", a débuté celui sur qui Hugo Manos a balancé après des attaques contre Laurent Ruquier.
Le mari d'Audrey Crespo-Mara a assuré que lorsqu'il présentait Salut les Terriens sous l'ère Vincent Bolloré, on lui demandait sans cesse de recevoir Maud Fontenoy. "C'était toutes les semaines, il faut inviter Maud Fontenoy. Il ne faut pas passer ce sujet parce qu'on est en train de signer avec beIN Sports. Il ne faut pas vexer le Qatar... Ces gens-là sont esclavagisés par Bolloré. C'est des collaborateurs comme en 42, il y avait les collaborateurs...", a-t-il lâché.
"C'est des accusations graves que vous portez...", lui a fait remarquer Valérie Expert. Que cela ne tienne, Thierry Ardisson ne s'en est pas laissé démonter. "Bah non, ce ne sont pas des accusations graves ! On m'a demandé d'inviter Maud Fontenoy 50 fois. On m'a demandé de couper un sujet sur le Qatar. Et un jour, on discutait avec un haut cadre de Canal+, et je dis : 'J'ai coupé le mec'. Il m'a répondu : 'Bah heureusement que tu l'as coupé mon garçon, sinon il aurait fallu que tu fasses attention en traversant la rue...'. Voilà le genre de remarque qu'on entend là-bas !", a-t-il poursuivi.
Et il ne s'en est pas arrêté là. "Donc si vous voulez, pour moi, c'est la mafia... Je n'ai rien à voir avec eux, je les emme*de !", a-t-il asséné. Gilles Ganzmann lui a alors demandé : "Vous étiez trop cher ?!". Ce à quoi le mari d'Audrey-Crespo Mara a répondu de manière positive. "J'étais cher. C'était 10 millions par an pour deux émissions par semaine. Ils m'en ont proposé 5 et moi j'ai dit : 'Si je peux vous faire la même chose avec 5 millions, c'est que je vous volais 5 millions avant...", a confessé celui qui a accusé Cyril Hanouna de plagiat.