On ne compte plus le nombre de conflits entre l'autrice J.K. Rowling et la communauté trans. Le fait d'affirmer que les personnes transgenres devraient être définies par leur sexe biologique ou de contester ironiquement la condition des femmes trans en tant que femmes, n'aide pas. Entre autres tweets, qui ont fait polémique.
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Une prise de position qui ne serait pas sans conséquences. Ainsi, le nom de J. K. Rowling, mais également ses portraits présents, auraient été retirés des expositions Harry Potter présentes au sein d'un centre culturel américain pourvu d'un musée de science fiction, le fameux Musée de la culture pop de Seattle (ou MoPop), en protestation aux "commentaires haineux", comprendre transphobes, de la romancière.
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Mais aussi, relate un article du blog du Musée relayé par Entertainment Weekly, en réaction aux "stéréotypes raciaux utilisés lors de la création de personnages du monde des sorciers" voire à leur caractère "antisémite", ainsi qu'au "manque de représentativité LGBTQIA+" du monde des sorciers...
L'idée de la manoeuvre ? "Réduire l'impact à court terme" de l'autrice, en privilégiant au sein de l'expo en question, "Fantasy : Worlds of Myth and Magic", le travail et les noms des acteurs, des accessoiristes et des costumiers. Et ce bien que le patronyme de J.K. Rowling soit déjà largement connu de la planète entière.
Alors que le billet de blog en question semble comparer la romancière à un Détraqueur, inquiétante créature des ténèbres, l'expression "Vous-Savez-Qui" est également employée, ce qui renvoie fatalement à "Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom". Une manière de désigner J.K. Rowling comme... Voldemort.
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La lutte (nécessaire) contre la transphobie doit-elle passer par ce que d'aucuns envisagent comme une forme de "cancel culture" ? Les débats font rage à chaque mention de ce nom désormais synonyme de polémiques. Pas plus tard qu'en février dernier, c'est l'intégration jugée opportuniste et hypocrite, voire insultante, d'une magicienne transgenre au sein du jeu Hogwarts Legacy (Sirona Ryan), adaptation vidéoludique de l'oeuvre de Rowling, qui avait engendré débats houleux, controverses, et même appels au boycott..