L'accident de voiture causé par Pierre Palmade en février dernier est sur toutes les lèvres. Sous l'effet de produits stupéfiants, le comédien de 55 ans s'est déporté sur la voie de gauche avant de s'encastrer dans un autre véhicule. A son bord se trouvaient un homme, son fils complètement défiguré au moment du choc et une jeune femme de 27 ans qui a perdu le bébé qu'elle portait.
Pour la première fois, Michèle Laroque, connue pour être la grande amie de Pierre Palmade, a réagi. Auprès de Paris Match, la comédienne a abordé le sujet avec un certain recul. "Le problème est de savoir pourquoi il en est arrivé à ce drame", a-t-elle dans un premier temps déclaré avant d'assurer que "c'est pour moi un immense chagrin, à bien des égards, pour toutes les personnes concernées par cet accident". Un accident qui aurait dû ne jamais se produire étant donné que "Pierre ne conduisait jamais" et ce, "quel que soit son état".
Michèle Laroque révèle également que son ami a tout fait pour en finir avec ses problèmes d'addictions. "Il a vraiment essayé et j'en suis le témoin. Mais nous sommes tous différents. J'ai essayé de comprendre, ce qui ne veut pas dire excuser. En tout cas, nous avons vécu ensemble, grâce au public, des moments exceptionnels. (...) J'ignore ce qu'il ressentait profondément. Moi, ça m'a remplie, ça m'a fait progresser. C'est pourquoi cet accident fut un choc si violent", dit-elle aujourd'hui.
>> Pierre Palmade au plus bas ? Cette confidence peu rassurante sur le comportement du comédien <<
Impuissante, la complice de Pierre Palmade admet qu'elle ne peut pas "agir sur sa vie". "J'ai souvent tenté d'alléger la peine de mes proches avec amour et compréhension. Mais on ne peut pas empêcher l'autre de suivre une trajectoire dramatique", se désole-t-elle avant de conclure : "Il a un talent fou mais il n'a pas réglé ses problèmes. Tout ce que j'avais à lui dire, je le lui ai dit et je continuerai. Mais ça reste entre lui et moi".
En mars dernier, soit un mois après l'accident, Muriel Robin avait elle aussi réagi. Présente au théâtre Edouard VII pour recevoir un prix du centenaire de Raymond Devos, l'amie proche de Pierre Palmade avait une pensée pour les victimes. "Je pense essentiellement aux victimes (...) et j'espère que la justice fera ce qu'il faut... je ne peux même pas dire la phrase, adoucir quoi que ce soit, rien... Ce qu'ils vivent ne peut pas être adouci, je pense aux victimes. Comme vous l'avez vu, je suis arrivée avec un grand sourire et je vais le garder toute la soirée donc on va parler d'autre chose", avait-elle déclaré avant de s'éclipser.