C'est peut-être la plus grosse polémique de ce bac 2013. Mercredi 19 juin, alors que les élèves de Première passaient l'épreuve anticipée du bac de français, Le Figaro créait un petit scandale : dans l'académie d'Orléans-Tours, les professeurs auraient été invités à gonfler les notes des candidats et à les noter sur... 24, suite aux mauvais résultats de 2012.
Les sujets du bac d'histoire-géo ont déprimé Twitter... et les professeurs. Interrogé par Le Monde après l'épreuve, certains profs n'ont pas hésité à critiqué des sujets soit "trop durs", soit "trop précis" voire carrément "infaisables". Un gros coup de gueule qui n'est pas passé inaperçu.
C'est ce qu'on appelle un gros raté. Hier, jeudi 20 juin 2013 à Besançon, les candidats au bac ES qui passaient leur épreuve d'économie, ont eu la surprise de recevoir les sujets de mathémiques du lendemain. Du coup, aujourd'hui, ce sont les bac ES de la France entière qui ont dû plancher sur un sujet de secours.
Certaines mamans sont prêtes à tout pour que leur enfant décroche le bac. C'est comme ça que mercredi après-midi, une mère de famille parisienne (et quinquagénaire) a tenté de passer l'épreuve d'anglais à la place de sa fille. Mais bien sûr.
Ce bac 2013 a également été marqué par une polémique... sur l'argent. Avec que les candidats ne commencent à plancher sur les sujets, un syndicat a en effet critiqué le coût hallucinant (1,5 milliard d'euros!) du bac 2013.