Le "C" de C8 serait-il pour Cyril Hanouna ? La question peut se poser. Depuis son arrivée sur la chaîne, l'animateur y est omniprésent, que ce soit en étant à la tête de ses propres émissions (il est présent à l'antenne 7 jours sur 7), ou en produisant les autres programmes.
Une situation de monopole qui pourrait se retourner contre lui et sa boîte de production quand la chaîne disparaitra de la TNT en février 2025, suite à la décision de l'Arcom de ne pas renouveler sa fréquence de diffusion, et qui agace de nombreux animateurs.
Ainsi, après Thierry Ardisson qui n'a pas hésité à critiquer les méthodes d'Hanouna, c'est aujourd'hui au tour de Patrick Sabatier d'en déplorer la mainmise sur C8. Alors même que l'emblématique animateur télé avait été invité par la chaîne à relancer des remakes de ses émissions cultes en 2019 (Avis de recherche devenue On se retrouve chez Sabatier et Le jeu de la vérité re-titrée Vendredi vérité : 60 minutes chrono), ce retour à la télé n'avait finalement duré que quelques mois.
En cause ? "C'est très difficile [d'y trouver sa place]. C8 est vraiment la chaîne qui est consacrée à Cyril, a-t-il soufflé auprès du Buzz TV. C'est lui qui fait le plus d'émission. À chaque fois qu'il y a eu des tentatives avec d'autres animateurs, ça n'a pas forcément marché." Et d'ajouter : "C8 est une chaîne très particulière."
Selon Patrick Sabatier, ses échecs - tout comme ceux de L'Œuf ou la Poule ? avec Cauet, de À prendre ou à laisser avec Julien Courbet ou de Strike! avec Vincent Lagaf', n'auraient rien d'une surprise. La faute à Hanouna, la part du gâteau serait réduite pour les autres animateurs, qui devraient se contenter de miettes : "Moi je demandais aussi, pour faire des émissions, des moyens que C8 ne pouvait pas me donner".
Une situation désespérante, mais que l'animateur préfère oublier. Aussi, plutôt que de partir en guerre contre C8/Hanouna sur cette fin de parcours ratée, Sabatier préfère garder le positif : "On a fait un petit parcours ensemble, ça ne veut pas dire qu'on s'est quitté en mauvaise entente."