En marge de la découverte de la "superbactérie du sexe", l'Agence nationale de sécurité du médicament (Ansm) poursuit de son côté sa croisade contre les pratiques dangereuses et certaines activités grandissantes censées nous apporter "force et vigueur". Sa dernière cible : le fish pédicure.
Cette pratique, en provenance des pays asiatiques, consiste à plonger ses pieds dans une bassine remplie de Garra Rufa, des petits poissons friands des peaux mortes de nos pieds. Appétissant, n'est-ce pas ? Pourtant, leurs bienfaits sont sujets à caution, comme le rappelle l'Ansm dans un avis du 25 avril. Selon elle, le "risque infectieux potentiel" n'est pas à écarter, principalement chez les personnes souffrant de diabète ou de lésions cutanées, "une population sensible à risque plus important d'infection".
Conscient de devoir donner l'exemple, l'Ansm vient de faire interdire une publicité de la société Fish'n Feet. Ce dernier vantait sur son site les mérites du vertébré aquatique qui libérerait "une enzyme [...] connue pour limiter la propagation des symptômes de certaines maladies de peau" et libérant "les pores de la peau pour permettre d'éliminer certaines bactéries". Aucune étude scientifique avançant de tels résultats, l'agence française a préféré faire retirer purement et simplement ces réclames mensongères.
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