Contrairement à ce que l'on pouvait craindre au regard des rumeurs persistantes, la saison 4 de HPI - actuellement diffusée chaque jeudi sur TF1, ne sera pas la dernière. Audrey Fleurot a récemment révélé qu'une saison 5 verra le jour l'an prochain et que celle-ci... devrait être la dernière. Ou presque.
Même si la comédienne a effectivement hâte de tourner la page pour se lancer dans de nouveaux projets, elle ne souhaite pas totalement fermer la porte à cet univers. Aussi, elle a déjà sous-entendu qu'à l'instar de Balthazar prochainement, HPI pourrait revenir "en changeant de format et en se faisant un petit plaisir de temps en temps avec un épisode de 90 minutes".
Une évolution gagnant-gagnant pour tout le monde (Audrey Fleurot aurait ainsi le temps de jouer d'autres rôles et les fans seraient assurés de retrouver ponctuellement Morgane Alvaro), sauf... pour Bruno Sanches. Malgré son attachement pour la fiction policière de TF1, il ne s'avoue pas complètement fan de l'idée d'une suite sous un format différent.
"La saison 5, en principe oui, il y en aura une. Après... Je ne pense pas, non", a-t-il dans un premier temps déclaré auprès de France Info. Puis, il l'a ensuite ajouté : "Mais je pense que c'est bien de s'arrêter à ce moment-là". L'interprète de Gilles Vandraud aurait en effet peur de voir les qualités de HPI disparaître en faisant les suites de trop.
"Audrey a annoncé que, peut-être, il y aurait des unitaires de 90 minutes ou un film... Je ne sais pas. Je ne sais pas si c'est une bonne idée", a-t-il ainsi lancé. Des propos qui pourraient décevoir les fans, mais qui font sens. A trop tirer sur la corde avec un concept, les auteurs risqueraient d'en perdre le contrôle et de lasser les fans.
A cet effet, Mehdi Nebbou semble même d'accord avec son partenaire. Auprès de Télé 7 Jours, l'interprète d'Adam Karadec a rappelé : "A un moment donné, plus la série est longue, plus vous tombez dans le piège du réchauffé, des répétitions, et de se reposer sur ses lauriers." Et de préciser ensuite : "Ce serait dommage qu'avec un concept aussi original et singulier, HPI perde son grain de folie pour devenir un système qui se répète."
Pour l'heure, il est de toute façon trop tôt pour y penser, mais Audrey Fleurot va avoir du travail pour faire changer d'avis ses camarades de jeu.