J.K. Rowling a annoncé dans un communiqué de presse publié sur son site officiel rendre une récompense qu'elle avait reçue. L'auteure de la saga Harry Potter avait obtenu le Ripple of Hope en 2019, de la part de l'organisation des droits humains Robert F Kennedy (RFKHR). Sauf que, comme expliqué dans son texte, la romancière a avoué ne "pas avoir d'autre choix" que de rendre ce prix à cause de la "très grande divergence de vues" avec la présidente de cette organisation.
Kerry Kennedy, la présidente de l'organisation des droits humains Robert F Kennedy, a en effet récemment posté un communiqué de presse dans lequel elle a écrit que "J.K. Rowling a posté des tweets et des déclarations transphobes profondément troublants". Selon elle, les messages de la "maman" du célèbre sorcier "ont réduit l'identité" des personnes transgenres.
Pour rappel, J.K. Rowling avait posté des tweets sur la communauté transgenre qui avaient créé la polémique. Jugée transphobe, l'artiste britannique avait reçu une vague de critiques de la part d'internautes. Daniel Radcliffe s'était opposé à ses propos, tout comme Emma Watson et Eddie Redmayne qui s'étaient aussi exprimés à son encontre.
Dans son long communiqué, J.K. Rowling a tenu à assurer ne pas être anti-trans, contrairement à ce que beaucoup de personnes peuvent penser. "La déclaration impliquait à tort que j'étais transphobe, et que je suis responsable du préjudice causé aux personnes trans" a-t-elle expliqué, démentant ainsi être transphobe. "En tant que donateur de longue date aux organisations caritatives LGBT et partisan du droit des personnes trans à vivre à l'abri de la persécution, je réfute absolument l'accusation selon laquelle je déteste les personnes trans ou leur souhaite du mal, ou que défendre les droits des femmes est mal, discriminatoire, ou incite au préjudice ou à la violence envers la communauté trans" a déclaré celle dont le nouveau livre The Ickabog est dispo en ligne.
Elle a même ajouté : "Depuis que j'ai rejoint le débat public sur l'identité de genre et les droits des femmes, j'ai été submergée par les milliers de mails et de messages privés de soutien que j'ai reçus de personnes touchées par ces questions, à la fois au sein et en dehors de la communauté trans, dont beaucoup se sentent vulnérables et ont peur en raison de la toxicité entourant cette discussion".