Kim Kardashian a été braquée lors de sa venue à Paris dans la nuit du 2 au 3 octobre dernier. Et alors que les deux cerveaux présumés de l'agression de Kim Kardashian ont été identifiés, le journal Le Monde a pu consulter l'audition d'Aomar Ait Khedache (60 ans) dit le "Vieux", qui serait l'un des deux cerveaux de l'affaire.
Au départ, Aomar Ait Khedache dont les traces ADN auraient été retrouvées sur les lieux du braquage aurait tenté de nier avant d'expliquer aux policiers de la brigade de la répression du banditisme (BRB) : "Je n'aurais jamais pensé une telle ampleur. C'est parti sur une histoire de... une histoire à très basse échelle. Une agression qui a pris une escalade. Je ne sais plus quoi dire".
Celui qui a déjà été condamné en 2010 a poursuivi en indiquant que "l'affaire proprement dite était donnée sur Internet, avec tout. Les bijoux présentés sur Internet, précisant qu'elle ne portait pas de faux bijoux (...), les horaires quand elle venait en France (...) Il suffisait de regarder sur Internet pour tout savoir, absolument tout".
Et le braquage aurait été un jeu d'enfants à en croire la suite de ses déclarations : "Ce n'était pas un gros vol à main armé. Il suffisait de neutraliser le veilleur de nuit et d'accéder à la chambre (...) J'ai tout de suite été emballé. C'était une affaire très simple. Ça n'était pas un truc violent. C'est pas un braquo quoi".
Quant à l'agression en elle-même, Aomar Ait Khedache a raconté sa version des faits. "On lui prend les bijoux. (...) On la prend. La personne qui est avec moi l'a attachée sur le lit je crois (...) Et je l'ai posée dans la salle de bain. On est redescendu", précisant : "Mais on n'a pas exhibé d'arme devant une femme", ce qui contredit la version de la femme de Kanye West et du concierge.
Celui qui a passé 96 heures en garde à vue a ensuite révélé qu'ils auraient déjà tenté de la braquer auparavant. "Une première fois, elle est venue tout était prêt", "mais il y avait trop de monde autour d'elle" a-t-il avoué.