Même quand Nicolas Bedos se la joue patient fragile devant son psy, il ne peut s'empêcher de lâcher des phrases venues d'un autre monde. Samedi, Maïtena Biraben a pu le constater lors d'une interview surréaliste de celui qui s'est fait imiter sans pitié dans TPMP.
"Je reviens de très loin. Tout le monde s'en branle mais je reviens de très loin, j'ai eu des problèmes, des choses comme ça et parfois, la reconnaissance est un pansement. (...) Dans n'importe quel métier, les gratifications narcissiques, ça peut un tout petit peu soulager d'un chagrin d'amour, d'une dépression, d'une crise d'angoisse". Ce à quoi la présentatrice répond en évoquant la période suicidaire de son invité, qui avoue que le succès l'aide "un petit peu" à vivre.
Lancé dans l'introspection, le fils de Guy Bedos ajoute "pas seulement suicidaire, maladivement timide... Même quand je suis en train de faire le malin et de la ramener chez Ruquier, vous ne savez pas, derrière, le kilo d'angoisse qu'il y a. (...) Je suis un arrogant qui cache beaucoup beaucoup beaucoup de flipe. et je ne dis pas ça pour me dédouaner de ce que je peux avoir d'antipathique parce que c'est la vérité."
Puis vient le show Nicolas Bedos. Face à une photo de sa mère, le comédien récemment condamné lâche d'un naturel déroutant "Qu'elle était belle, qu'elle était belle, qu'elle était belle... Je n'ai jamais pu la niquer. Jamais, jamais, jamais. C'est le drame de ma vie. Depuis, j'essaye de me rattraper sur tout ce qui bouge". Conscient de tomber dans sa propre caricature du provocateur, il ajoute "voilà une phrase qui est digne de faire un zapping et que je regretterai dans 10 minutes". Pas nous.
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