En 2011, Drive de Nicolas Winding Refn créait l'événement à Cannes. Porté par un Ryan Gosling absolument bluffant, le film recevait même le prix de la mise en scène, des mains du président du jury Robert de Niro. Deux ans plus tard, le réalisateur danois est loin d'avoir fait aussi fort. Projeté hier, mercredi 22 mai, son Only God Forgives a été accueilli par des sifflets, les premiers de ce festival de Cannes 2013. "A en juger par les sifflets et les huées pendant la projection d' Only God Forgives, je ne parierais pas pour un deuxième prix pour Refn", juge notamment le journaliste du site Vulture.
Et si les journalistes ont sifflé Only God Forgives, ce n'est pas parce que Ryan Gosling a zappé Cannes. Pour les critiques, le problème vient d'ailleurs : l'ultra violence du film. Visiblement très énervé contre le long-métrage présenté en compétition officielle, le journaliste Jeffrey Wells (Hollywood Elsewhere) n'y est pas allé de main morte : "Il est difficile de faire pire que Only God Forgives de Nicolas Winding Refn". Même son de cloche chez Entertainment Weekly : "Only God Forgives n'a pas de scénario mais un bilan de victimes", ou encore chez TF1 : "A l'arrivée, "Only God Forgives" devrait décevoir à-peu-près tout le monde".
A moins d'une grosse surprise, Only God Forgives devrait repartir les mains vides le 26 mai prochain, date de remise des prix au Palais des Festivals.