Quelques jours après son départ choc de Touche pas à mon poste, Matthieu Delormeau a eu le droit à une belle surprise. Alors même que l'équipe de Cyril Hanouna semble le bouder aujourd'hui (Bernard Montiel l'a notamment clashé sur Twitter), les téléspectateurs ont profité d'un sondage organisé par TVMag pour l'élire "chroniqueur préféré dans TPMP". Une belle récompense pour l'ex-animateur de TPMP People, qui n'a pas vécu que des moments joyeux sur le plateau.
Interrogé par TVMag sur ses conflits à répétition avec les autres chroniqueurs de l'émission, Matthieu Delormeau a néanmoins tenu à rassurer les fans : aujourd'hui, il s'entend bien avec tout le monde. "Avec Delphine Wespiser, on est très copains (...) Avec Béatrice Rosen, je me suis excusé [pour sa blague] et on est en bons termes. Guillaume Genton est un mec bosseur et intelligent. Il a tout mon respect", a-t-il ainsi assuré.
Enfin, presque tout le monde. Matthieu Delormeau l'a ensuite précisé, il n'est pas encore prêt à serrer la main de Gilles Verdez : "Il a tout mon mépris". La cause d'une telle colère encore vivace ? Leur désaccord vis-à-vis d'un sujet touchant l'homophobie. "Par deux fois, lors des sujets sur les joueurs du PSG qui refusaient de porter un maillot 'contre l'homophobie', il les a soutenus et excusés en disant : 'Les joueurs musulmans ont peur, on peut les comprendre'", a-t-il déploré.
Une prise de position difficile à entendre pour l'ancien chroniqueur, visiblement encore touché par ces moments, qui a par la suite expliqué : "Je considère qu'aucune religion n'est meilleure qu'une autre. Il n'y a pas de mauvaise religion mais de mauvais religieux parfois. L'homophobie n'est pas une opinion mais un délit comme le racisme, l'antisémitisme..."
A cet effet, il a d'ailleurs mis Gilles Verdez face à ses propres contradictions et son hypocrisie. "Remplacez sur les maillots des joueurs du PSG la phrase 'contre l'homophobie' par la phrase 'contre l'antisémitisme'. Gilles aurait-il soutenu les joueurs qui auraient refusé de les porter et ce, quelle que soit la religion ? Non, a-t-il pointé du doigt. Ce sont donc des propos homophobes."
Une attaque qui pourrait ne pas passer inaperçue et obliger le chroniqueur à réagir.