Juste avant Ca peut vous arriver, où Julien Courbet a eu un vif accrochage avec un artisan, Yves Calvi et Amandine Bégot se sont chargés d'accompagner le réveil des auditeurs de RTL le jeudi 23 mars 2023 entre 7 heures et 9 heures.
RTL Matin a été ponctuée par une chronique de Philippe Caverivière. L'humoriste, qui officie aux côtés de Léa Salamé et Christophe Dechavanne dans Quelle époque chaque samedi soir sur France 2, est intervenu à l'antenne de RTL à 7h55. Celui qui est à la tête de "L'oeil de Philippe Caverivière" a fait face à Olivier Dussopt.
"Olivier Dussopt, le ministre du Travail, est bien resté pour votre chronique", lui a lancé Yves Calvi. "D'accord, c'est le ministre. Parce que je ne savais pas si on accueillait le ministre ou le bodybuilder depuis que j'ai lu Le Monde... Faut me prévenir en amont moi parce que si j'avais préparé une chronique poids et altères, je passais pour un con Amandine. Il faut me le dire en amont !", a balancé Philippe Caverivière.
Après avoir salué Olivier Dussopt, l'humoriste a surenchéri : "Pour reprendre les mots de monsieur le Président sur les retraites, sachez que me moquer du gouvernement ne me fait pas plaisir ! Je ne le fais pas de gaîté de coeur monsieur Calvi. Je suis prêt à endosser l'impopularité de mes vannes auprès de l'invité", a -t-il asséné.
Philippe Caverivière a ensuite tenu à rassurer l'invité de la matinale de RTL. "Rassurez-vous Olivier, je suis à l'humour engagé ce que Julian Bugier et Marie-Sophie Lacarrau sont à l'interview musclée. Je n'ai pas de couilles. C'est bizarre, c'est l'école Drucker. Il m'a dit : 'Si tu veux durer, pas de couilles...", a-t-il lâché.
"Face à cette actu à la gaîté chancelante, positivons. Il y a deux Olivier heureux dans l'actu : Olivier Dubois, otage libéré de ces geôliers du Sahel et Olivier Dussopt, otage libéré de ces geôliers de l'Assemblée. C'est pour ça qu'il a le sourire ce matin et la patate !", a poursuivi celui qui a fait face à un énorme malaise dans Quelle époque.
Yves Calvi a relayé que 300 stars, parmi lesquelles Jonathan Cohen, Juliette Binoche et Isabelle Carré, soutenaient les manifestants contre la réforme des retraites. "Dans 300 stars, il y a le mot 'star'. Si j'avais signé la pétition, ils auraient titré : '300 stars et l'autre con soutiennent les grévistes'. Moi je vous le dis, je suis trop influençable. Quand je suis devant Philippe Martinez, je me dis : 'La réforme, c'est un déni de démocratie'. On nous vole notre vie, je suis à deux doigts de chanter : On est là, on est là...", a réagi Philippe Caverivière.
"Et là devant Olivier Dussopt, je me dis : 'C'est Olivier qui a raison. C'est quand même des sacrés faignasses les grévistes. Toujours à chouiner'. Le pire, c'est que la semaine dernière devant Prisca Thévenot, j'étais d'accord avant qu'elle parle !", a ajouté l'humoriste. De quoi provoquer l'hilarité des membres de l'équipe de RTL Matin présents en plateau.
Après avoir délivré son analyse de l'interview d'Emmanuel Macron au 13 heures de TF1 et France 2, Philippe Caverivière a dévoilé des propos rapportés par Le Monde d'Elisabeth Borne. La Première ministre aurait déclaré : "Je suis à la tête d'un gouvernement composé à moitié de débiles". "Je la trouvais lisse Elisabeth et bien tu vois c'est ce qui fait le plus rire Olivier Dussopt. Ce ne sont pas mes vannes...", a-t-il lâché.
Le ministre du Travail, qui a sèchement recadré Apolline de Malherbe sur BFMTV, est apparu hilare face à cette déclaration d'Elisabeth Borne. Amandine Bégot lui a alors demandé : "Vous êtes dans le camp des débiles ou dans les autres ?". Olivier Dussopt a assuré que la Première ministre avait démenti cette phrase. "Et je ne veux pas choisir mon camp...", a-t-il commenté.
"Bah tu vois, la meilleure vanne de ma chronique, c'est Elisabeth Borne. Faudrait que je la mette sur les droits d'auteur la Babou ! Alors parce que nous, on veut bien prendre les 50% de débiles. On a repêché Roselyne Bachelot, mais tout le monde ne pourra pas être aux Grosses Têtes !", a conclu Philippe Caverivière.