A défaut de gagner des élections présidentielles, l'Extrême Droite a déjà gagné une élection Miss France. C'est en effet le 3 décembre 2011 que Delphine Wespiser succédait à Laury Thilleman et voyait la couronne lui être déposée sur la tête. Et si, au moment de la cérémonie, la jeune femme avait caché ses affinités avec ce parti politique, aujourd'hui, elle ne semble plus avoir aucun problème avec ça.
Aussi, près de deux ans après avoir clamé son admiration pour Marine Le Pen - ce qui avait déjà provoqué une gêne du côté du public et de ses collègues au sein de TPMP, la nouvelle animatrice de l'Île de la tentation vient d'en remettre une couche. Cette semaine, auprès de Sud Radio cette fois, Delphine Wespiser n'a rien trouvé de plus intéressant à faire que de réaliser l'éloge de Jordan Bardella (Président du Rassemblement national).
"J'adore Jordan Bardella . Je le trouve très intelligent, je le trouve brillant. Je pense qu'il a un avenir présidentiel. Cela vous choque quand je dis ça ?", déclarait-elle dans un silence de mort dans le studio. Puis, elle l'ajoutait ensuite : "Physiquement, Jordan Bardella est le gendre idéal. Il est impertinent tout en restant poli."
Des propos qui ont à nouveau fait grincer quelques dents, à commencer par celles de ses anciens collègues. Invitée ce vendredi 2 février 2024 de l'émission Buzz TV du Figaro, Francesca Antoniotti - nouvelle sociétaire des Grosses Têtes (RTL) et actuelle chroniqueuse de PAF sur C8, s'est notamment étonnée de la voir balancer une telle déclaration.
Interrogée par les journalistes sur la possibilité de tout dire lorsque l'on est une figure publique, Francesca Antoniotti a répondu : "Est-ce qu'on peut tout dire ? Non, chacun dit sa vérité." Aussi, même si elle ne veut pas interdire sa consoeur de parler, "chacun pense ce qu'il veut", elle regrette malgré tout sa façon de voir les choses. "Après, pour le côté 'gendre idéal', je pense qu'elle aurait pu s'abstenir, a-t-elle balancé. Mais après (...) chacun sa définition du 'gendre idéal' on va dire." Une manière polie de marquer son désaccord et son incompréhension.
Et rassurez-vous, vous ne verrez jamais la chroniqueuse suivre le même chemin que Delphine Wespiser. Elle l'a notamment assuré, la politique actuelle en France ne l'intéresse pas du tout : "Dans tous les candidats que je vois, non [il n'y en a pas un qui mérite un soutien] (...) Pour l'instant, il n'y a personne qui me représente et représente ce que je pense."