Si Gérard Depardieu parvient encore à trouver du soutien du côté des people comme Mathieu Kassovitz, suite à son exil fiscal en Belgique, il semble ne plus avoir la côte auprès du public français. Et ce ne sont pas ses propos agressifs à l'encontre de l'opposition russe et plus particulièrement du groupe Pussy Riot qui risquent d'arranger les choses.
La nouvelle citoyenneté russe de Gérard Depardieu n'en finit pas de faire parler. Selon un sondage réalisé par Harris Interactive pour l'émission de Thierry Ardisson, Salut Les Terriens et révélé par Le Parisien, son rapprochement avec Poutine semble avoir définitivement terni son image. En effet, 63 % des sondés condamnent le changement de nationalité de l'acteur. Et ils sont 57 % à avoir une " mauvaise " ou une " très mauvaise " image de Depardieu depuis son voyage en Russie et l'obtention de son passeport.
Si quelques people le soutiennent encore parmi lesquels Catherine Deneuve, Fabrice Luchini, Johnny Hallyday ou encore Brigitte Bardot et plus récemment Joey Starr , qu'en sera-t-il suite aux propos qu'il a tenu sur l'opposition russe ?
Depardieu s'en prend aux Pussy Riot
Dimanche, dans une émission télévisée, Gégé Depardieu n'a, en effet, pas hésité à critiquer l'opposition russe et à défendre la position du gouvernement vis-à-vis des membres du groupe de rock Pussy Riot. Ces dernières avaient été condamnées en août dernier à deux ans de détention dans un camp de travail pour avoir chanté une prière anti-Poutine dans une cathédrale moscovite. Il a déclaré : "Imaginez si ces filles étaient allées par exemple dans une mosquée. Elles n'en seraient pas sorties vivantes. Même dans le monde catholique cela aurait été terrible. Mais quand je dis ça en France, on me prend pour un idiot".
Concernant l'opposition russe, il a ajouté : "L'opposition russe n'a pas de programme, rien, il y a des gens intelligents comme Kasparov (ancien champion du monde d'échecs passé à l'opposition), mais c'est bien pour les échecs et c'est tout". Il a également profité de cette tribune pour rappeler son amour sans borne à la Russie, "cette grande démocratie" et à sa culture, citant le danseur Rudolf Noureev etvle chef d'orchestre Valeri Guerguiev en exemples. Un dérapage qui risque une nouvelle fois de faire du bruit !