Homme d'affaires, légende du basket, ex-rappeur, Tony Parker multiplie les casquettes et sa dernière n'est pas la moins discrète : juré et logiquement investisseur au sein de la dernière saison de Qui veut être mon associé, l'émission la plus start-up friendly du PAF. Et l'investissement, "Tony P", ça le connaît.
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Surtout lorsque cet engagement n'est pas simplement financier, mais politique - à sa manière. Ainsi, le sportif a profité d'une interview à Madame Figaro pour défendre une cause qui lui tient beaucoup à coeur : l'égalité salariale dans le basket. Un sujet ô combien tabou. Mettre le pied sur les inégalités salariales qui concernent autant les fans de LeBron James que le monde du ballon rond, ce n'est pas forcément susciter l'adhésion.
Et pourtant, la cause est juste. Il l'explique haut et fort : "Je me bats pour une égalité salariale, pour que les matchs de basket féminin passent à la télévision, pour une meilleure visibilité du basket féminin. Les chiffres sont encourageants, et il faut continuer à progresser".
Mais ce n'est pas tout...
Tony Parker ne se contente pas des belles paroles. En 2017, il rachète le club féminin de L'Asvel Lyon-Villeurbanne. Et raconte pourquoi : "J'avais envie d'aider le basket féminin. Je voulais faire un club unique et redonner au basket français, ce que j'avais reçu. Je me bats pour être sûr qu'il soit traité de la même manière que le basket masculin. Et j'ai de la chance d'avoir des actionnaires et des sponsors qui investissent autant chez les filles et chez les garçons. Ils mettent exactement les mêmes sommes".
"Nous avons rempli l'Astroballe de Villeurbanne quand nous avons gagné la Coupe d'Europe l'année dernière et quand les filles ont été championnes de France. Cela représente 6 000 places !"
L'égalité salariale dans le basket, c'est un sujet considérable, que les voix outre-Atlantique portent bien davantage. Par exemple, on connaît la sensibilité de la méga star Stephen Curry à ce propos. Le triple champion NBA l'expliquait déjà en 2018, relate RMC Sport : "Tous les jours, nous devons travailler pour mettre fin à cet écart de salaire parce que, chaque jour, les femmes sont affectées par cet écart salarial. Cela renvoie le mauvais message aux femmes sur qui elles sont, ce qu'elles valent et ce qu'elles peuvent être et ne pas être".
"On pourrait arriver au stade où le basket féminin ne sera pas du 'basket féminin', mais juste du basketball, joué par les femmes et célébré par tout le monde. Je me sens plus motivé que jamais pour aider les femmes pour faire avancer les choses, de toutes les manières possibles".
Tony Parker et Stephen Curry, même combat ?