Les polémiques s'accumulent pour TPMP. La dernière en date concerne le canular téléphonique durant lequel Cyril Hanouna piégeait des homosexuels. Dénoncée par de nombreux téléspectateurs, la jugeant homophobe, la séquence sera étudiée prochainement par le CSA. Mais en attendant, le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel a décidé de sanctionner TPMP pour deux autres séquences, plus anciennes, jugées elles aussi choquantes.
D'abord, le canular fait à Matthieu Delormeau le 3 novembre dernier. Cyril Hanouna lui faisait croire qu'il avait tué un homme et lui demandait de le couvrir. "C8 a gravement méconnu son obligation de faire preuve de retenue", explique le communiqué, qui accuse la chaîne d'avoir "gravement méconnu son obligation de faire preuve de retenue dans la diffusion d'images susceptibles d'humilier les personnes".
Autre séquence sanctionnée : celle de décembre 2016 durant laquelle l'animateur a pris la main de Capucine Anav pour la mettre sur son sexe. "Le CSA a considéré que cette scène méconnaissait les dispositions de la loi du 30 septembre 1986 qui lui donnent la responsabilité de lutter contre les stéréotypes, les préjugés sexistes, les images dégradantes et les violences faites aux femmes, en particulier dans les émissions ayant un impact important sur le jeune public".
La sentence est tombée : le CSA a décidé de priver TPMP de publicité pendant 3 semaines, au total. C8 a aussi interdiction de diffuser de la pub 15 minutes avant et 15 minutes après la diffusion de l'émission. "Cette sanction s'applique aux émissions en direct comme à leurs rediffusions", précise le communiqué. Une sanction qui risque de faire mal...
Mise à Jour : Dans un communiqué, C8 a réagi et dénoncé un "acharnement" contre TPMP. "Ces sanctions, qui visent à priver de ressources publicitaires l'émission phare de la chaîne pour une durée de trois semaines, frappent par leur caractère disproportionné et discriminatoire. Elles témoignent du traitement inéquitable dont 'Touche pas à mon poste !' est victime de la part du CSA, alors que de nombreuses séquences problématiques diffusées à la télévision et à la radio ne font quant à elles l'objet d'aucune réaction.", peut-on lire.