Avec les filles dans ses clips, Booba assure faire "exactement comme une pub pour le yaourt : accessoiriser une fille. C'est agréable, sexy, ça fait vendre", avant de lâcher : "Tranquilise-toi, la nana est bien payée." Sans aucun gêne, le rappeur de RTC livre ainsi une vision obtus de la femme. De quoi faire rager les associations féministes qui avaient attaqué Orelsan pour moins grave. Mais B2O s'en fout : "J'ai l'habitude" confie-t-il à Voici.
D'ailleurs il s'en prend aussi à toutes les filles qui rappent. Si les organisateurs d'Urban Peace 3 avouaient qu'en France, les "chanteuses r'n'b aujourd'hui n'ont pas l'expérience de la scène", Booba va bien plus loin. "Le rap parle de gun, de cul, de fric. Qu'est-ce qu'elle va raconter la meuf ? Qu'elle s'est faite larguée par son mec ? On s'en fout !" Parce que de savoir que Booba par contre collectionnent les filles et aime frapper ses ennemis, ça nous intéresse ?
S'il vient d'allumer un feu, Booba s'obstine par contre à en éteindre un autre. Interrogé sur son éternel clash avec La Fouine et Rohff, il affirme : "Dans mon album Futur 2.0, il n'y a réponse aux provocations, ni surenchère. C'est fini avec ces guignols. Je me place au-dessus". Réponse le 25 novembre prochain avec la sortie de cette réédition dans les bacs. Connaissant l'animal, on a du mal à croire qu'aucune de ses punchlines ne soient adressés à ses ennemis de toujours.