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DSK : sur CNN, il revient enfin sur sa "terrible" arrestation à New York
Publié le 10 juillet 2013 à 11:15
Par Charlotte Vaccaro
L'affaire remonte au 14 mai 2011. A bord d'un avion pour rentrer à Paris depuis New York, Dominique Strauss-Kahn est arrêté par la police américaine suite aux accusations de Nafissatou Diallo, femme de chambre au Sofitel. Deux ans plus tard, DSK revient sur cette arrestation "terrible".
Dominique Strauss-Kahn menottes aux mains en mai 2011 Dominique Strauss-Kahn menottes aux mains en mai 2011© Abaca
Dominique Strauss-Kahn devant la justice américaine en mai 2011
Dominique Strauss-Kahn a été arrêté à New York le 14 mai 2011
Nafissatou Diallo a accusé Dominique Strauss-Kahn de viol
Dominique Strauss-Kahn exprime sa "colère" deux ans après son arrestation à New York
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DSK s'exprime à la télévision américaine

Evénement ce soir aux Etats-Unis. Ce mercredi 10 juillet 2013, la chaîne américaine CNN va diffuser une interview en anglais de Dominique Strauss-Kahn. Un entretien dans lequel il sera question d'économie, de François Hollande... mais aussi de l'affaire du Sofitel. Un peu plus de deux ans après son arrestation choc à New York suite aux accusations de viol de Nafissatou Diallo, l'ancien directeur général du FMI revient notamment sur son passage devant les caméras avec les menottes aux mains. "J'étais en colère, je ne comprenais pas ce qui se passait, je ne comprenais pas pourquoi j'étais là", confie l'ex-mari d'Anne Sinclair.

DSK s'en prend à la police américaine

Dans son interview pour CNN, DSK - qui a toujours plaidé non-coupable face aux accusations de Nafissatou Diallo - s'en prend au système américain, coupable selon lui de présenter des présumés innocents comme des criminels. "C'est une chose terrible, vraiment. Le problème, c'est que c'est un moment où dans la société américaine et européenne, vous êtes supposé innocent, vous êtes supposé innocent jusqu'à ce que vous soyez jugé coupable", explique celui qui inspire (librement) le théâtre, les séries et même le cinéma. Et l'ancien membre du PS d'ajouter : "On vous montre à tout le monde comme si vous étiez un criminel, à un moment où personne ne sait si c'est vrai ou pas". Nul doute que demain encore, cette interview devrait faire beaucoup de bruit.

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