L'affaire Kardashian a secoué la planète toute entière. Les médias, les internautes sur les réseaux sociaux, les stars... Tout le monde en a parlé. Plus de deux ans après le braquage dont Kim Kardashian a été victime à Paris, un bande dessinée sort pour narrer toute l'histoire. Son nom ? Les bijoux de la Kardashian (aux éditions Glénat), en référence au célèbre album de Tintin : Les bijoux de la Castafiore.
Ce sont deux journalistes, François Vignolle (directeur de la rédaction de RTL) et Julien Dumond (grand reporter pour le magazine Sept à Huit de TF1) qui se sont associés au dessinateur Grégory Mardon (Le Fils de l'ogre, Prends soin de toi) pour travailler sur ce projet. L'idée ? Raconter "le braquage le plus improbable du siècle".
Les faits ? Dans la nuit du 3 au 4 octobre 2016, en pleine Paris Fashion Week, Kim Kardashian est attaquée par des "papys braqueurs" dans l'hôtel particulier de la rue Tronchet, dans le VIIIe arrondissement. Les agresseurs lui volent 9 millions d'euros de bijoux. Il s'agit du plus gros braquage d'un particulier en France. De l'organisation du vol à l'arrivée des malfaiteurs à vélo (habillés avec des gilets jaunes), en passant par les menaces et la séquestration de la femme de Kanye West dans la salle de bains, tout est détaillé.
L'un des auteurs de cette bande dessinée, Julien Dumond, a confié à 20 Minutes que le récit est rempli d'anecdotes réelles : "Nous avons pu prendre connaissance de l'intégralité de l'enquête policière pour la retracer au plus près dans la bande dessinée, avec plusieurs détails inédits. Mais nous avons aussi rencontré plusieurs acteurs du dossier pour obtenir 'la chair et l'ambiance' qui n'apparaissent pas forcément dans des rapports de police".
L'enquête avait été confiée à la police judiciaire du 36 quai des orfèvres. Et c'est l'enquête qui est la star de cette BD, pas Kim Kardashian. Comme il l'a précisé à BFM TV : "Nous ne voulions pas que Kim Kardashian soit l'héroïne de la bande dessinée". Cependant, il était aussi "hors de question de la moquer car dans cette histoire (...) c'est une vraie victime avec ses traumatismes".
Pareil "pour les braqueurs, il était hors de question d'en faire des héros ou au contraire de les ridiculiser" ou encore "de les accabler (nous avons souhaité les anonymiser pour respecter la présomption d'innocence, leur procès est prévu en 2020)". La mère de North, Saint et Chicago va-t-elle lire ce "résumé" d'un des moments les plus traumatisants de sa vie ? Rien n'est moins sûr.