Qui est Swagg Man ? Cette question, nombreux se la posent. Mais difficile de dresser un portrait précis du jeune homme, véritable phénomène de l'Interweb, qui ne cesse de brouiller les pistes sur son identité. Un mystère qu'il cultive encore cette semaine dans Le Monde.
Le rappeur de Ma Bentley, "enfant de la Ddass" né d'un "père brésilien et d'une mère juive tunisienne", explique tout d'abord avoir débuté sa carrière comme DJ dans un "club merdique de Nice" avant de se placer dans les plus gros clubs de Dubaï. C'est à ce moment qu'il commence à fructifier sa fortune, ce qui lui permet à 20 ans "d'acheter sa première Rolex". Viens ensuite la réussite sur YouTube. Grâce à quelques vidéos improbables dans lesquelles il exhibe autant sa richesse que ses tatouages, il se façonne une petite notoriété sur la Toile.
Mais ça ne lui suffit pas. Il accepte alors de se tatouer sur le crâne le logo de la marque Louis Vuitton avec qui il affirme, à l'époque, "avoir signé un contrat publicitaire". Cette image de "réclame humaine" attire un peu plus l'attention sur lui mais aussi sur sa nouvelle reconversion : le rap. Son flow tout en "-ey" fait le tour du web et devient aussi culte que son attitude de provocateur. Son nom résonne tellement sur les réseaux sociaux qu'"il a déposé la marque 'Swagg' et 'Swagg Man'". De quoi faciliter le lancement de sa boutique en ligne.
Celui qui aurait "très rapidement gagné 20 millions d'euros sur le net" et autres dividendes en investissant "sur lui" et dans l'immobilier, s'est fait cependant des ennemis en chemin. Des détracteurs avec qui "le rebeu-chicano" de 26 ans règle ses comptes. "Je suis énormément attaqué par des petits haineux, les mêmes qui veulent des photos avec moi", confie-t-il. Et de leur assurer qu'il n'est pas près de tirer sa révérence : "Je suis un buzz qui dure. Je suis né sur internet (...) Moi, je ne vends pas de rêve, je suis vendeur de réalité." C'est dit.