Eric Zemmour a été l'invité du Face à face de BFMTV et RMC ce mardi 11 juillet 2023. Son échange avec Apolline de Malherbe a rapidement pris une tournure explosive.
Après avoir martelé que la fin des émeutes avait été provoquée par les dealers et les imams, l'ancien candidat à la présidentielle s'en est pris à Nahel qui a été tué par un policier à Nanterre le mardi 27 juin. "Ce jeune homme - parce qu'on l'a surnommé petit ange (en référence au tweet de Kylian Mbappé) avait beaucoup de tâches sur ses ailes. En fait, c'était un petit voyou...", a-t-il lâché.
"Ça change quelque chose ?", l'a interrompu l'animatrice. "Ah non, ça ne change pas quelque chose, mais c'était un petit voyou ! Quand on est un petit voyou, on prend des risques... Quand la police vous arrête, moi je ne fonce pas avec ma voiture sans doute volée. En tout cas, une belle berline...", a surenchéri Eric Zemmour. Ce à quoi Apolline de Malherbe a tenu à préciser : "Louée semble-t-il...".
"Il a des moyens ce garçon à 17 ans...", a ironisé son invité avant de lancer : "C'était un petit voyou qui a pris ses risques. C'est triste qu'il meure bien sûr - il ne méritait pas de mourir comme ça -, mais c'est les risques du métier si j'ose dire". L'animatrice, qui a eu un face à face très musclé avec Manuel Bompard, a ensuite tenu à l'interroger sur le policier qui a été mis en examen pour homicide volontaire et placé en détention provisoire.
"Je crois que c'était un policier plutôt bien noté...", a répondu l'invité du Face à face. Apolline de Malherbe a perdu patience. "Non mais je vous parle de la vidéo ! Vous, Eric Zemmour, face à cette vidéo, quand vous la voyez, à aucun moment, vous ne vous dites pas : 'Tiens, il y a un truc qui ne va pas quand même ?!", s'est-elle emportée. "Si, bien sûr, sur la vidéo, on se pose des questions. Mais, moi, je vous répète que je me méfie de la vidéo ! J'ai déjà vu des images...", lui a répliqué l'ancien candidat à la présidentielle.
"Souvenez-vous de l'affaire Théo, il y avait des images aussi. Le jeune homme qui avait accusé les policiers de l'avoir agressé. Sous François Hollande, il y avait les images et on a accusé les policiers... Et comment ça s'est fini ? Ca s'est fini qu'on a découvert que ce jeune Théo arrêtait les policiers pour qu'ils n'arrêtent pas des trafiquants de drogue qui étaient ses copains...", a-t-il asséné tout en martelant que par principe, il défendait toujours la police...